Mariembourg - Mariembourg

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Explication no. 1
Le toponyme « Fondry des Chiens » date d’environ 1863, lorsqu’on exploitait systématiquement les crassiers qui jouxtaient les excavations des anciennes minières, pour en livrer les « crayats », par trains entiers, aux usines métallurgiques de la région de Charleroi. Les habitant étaient alors à la recherche des « fonderies » anciennes et dénommaient alors ces trous des « fondrys ». (P. Blondeau). L’origine du mot « chien » provient du fait que l’on jetait les animaux morts dans les gouffres de la région. Le surnom des habitants de Nismes étant « Les Crayats »
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Explication no. 2
« … par contre, entre 1862 et 1882, un regain d'intérêt est provoqué par la récupération de crayats de sarrasins (1), résidus de la fonte imparfaite du fer par les anciens fourneaux de la période préromaine, qui contenaient encore environ 40 % de fer … »

(1) Sarrasins (ou Sarrazins désignait d’abord une tribu particulière de l’Arabie, les Saracènes) correspond à mécréants, païens, chiens (origine de "Fondrie des Chiens", à Nismes), c'est-à-dire les nomades qui tiraient et traitaient le fer dans nos régions aux temps reculés. Au Moyen Age encore, on appelait Sarrasins (mot qui en arabe signifie Orientaux) indifféremment tous les gens à type spécial contrastant avec celui des populations sédentaires de nos contrées, et qui étaient considérés comme des nomades ou des émigrants venus de l'Orient ou des régions de l'Est. Tout ce qui était antique était aussi classé par les illettrés dans la catégorie des sarrasins : les exploitations préhistoriques de silex se nomment "trous des Sarrasins"; les constructions romaines, "murs des Sarrasins", "tours des Sarrasins" ; les anciens cimetières, "champs des Sarrasins", etc. (Baron Alf. de Loë, cité par V.D.B, Martel et Rahir dans Cavernes et Rivières souterraines de Belgique, T. I, p. 214)
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En effet, les deux explications dont vous parlez dans votre mail sont exactes. Pour la 1ère, je n'ai personnellement rien à ajouter. Pour la deuxième, de ce que j'en sais, ce sont sans doute les gallo-romains qui ont exploité les premiers, le site même du Fondry des Chiens. Ils y faisaient travailler les esclaves (les sarrasins) et les traitaient comme des chiens. (Mr Jean-Vincent Biron - Maison du Tourisme)

Il existent néanmoins deux autres explications :

Explication no. 3

Une d'ordre légendaire... le seigneur de Vierves aurait décidé de faire une partie de chasse, seul avec sa meute de chiens le jour de la Toussaint, jour ou personne ne sortait par peur de rencontrer les esprits des morts. Ce seigneur parti donc en chasse, sans se soucier des superstitions, ni du gros brouillard qu'il y avait ce jour. Arrivé à hauteur du fondry, à plein galop, il serait tombé dedans avec sa meute et son cheval. La légende dit que l'on a retrouvé les corps de ses chiens et celui de son cheval, mais jamais le sien.

Explication no. 4

Un des rochers du Fondry des Chiens, ressemble très fort à l'os d'une machoire animale, d'un chien par exemple.

Ces quelques précisions sont bien sur d'ordre globales, elles n'ont pas la prétention d'être rigoureuses et ne constituent que des pistes.

Les renseignements que vous pourriez trouver dans les publications de Mr Martel et Rahir sont sans doutes ce qu'il existe de plus précis sur le sujet (Explication 2)

(Mr Jean-Vincent Biron - Maison du Tourisme)