LA CALESTIENNE DE GARE EN GARE

 

Nismes - Mariembourg

 

 

 

THIER, TIE, TIENE, TIENNE, TIER

 

" Colline ". (FELLER).
" tièn: tertre, côte, raidillon " (COPPENS).
" tiène: n.m. mont, montagne, masse de terre ou de roche élevée " (PIRSOUL).
" tiêr: côte, raidillon, pente. francisé en thier, Godefroid donne le terme en vieux français: tier " (WISIMUS).
" tièr: mont, montagne " (SCIUS, même définition pour HUBERT).
" tiér: mont, montagne " (REMACLE).
" tiér: côte, mont, versant d'une colline, chemin escarpé " (LEMPEREUR et MORAYNS).
" monticule, éminence, berge, talus " (GRANGAGNAGE).
" thier, tier, au sens de montagne, s'est conservé en wallon " (GODEFROID, vieux français).
Issu du latin " terminus ". Evolution à " tierme " et " tierne " en ancien wallon (encore à Mons en 1866 - SIGART), puis aujourd'hui à " tiène " en Ardenne, "thier ", " tier ", et même " tiè " au pays de Liège. Diminutif " tièrmê " ou " tièrnê " (FELLER).
" selon moi, tier (ter) est le même mot que tertre, terte. terne, tierné parait être une modification de tertre ou formé sur un dérivé tertinus " (GRANGAGNAGE). Mais le même auteur poursuit: " bas latin teronus, torus, en ancien français toron, toral, turault, turet, ture, tureau ". En vieux français: terne, tierne: tertre, colline (GODEFROID), en breton " tyern ", colline (SIGART).
http://www.speleo.be/ubs/dossier/vocawal/lexique1.htm ( Vocabulaire de Wallonie usité pour désigner les phénoménes karstiques, par Francis Polrot )



 


MARIEMBOURG

 

La ville est une ancienne place forte créée en 1546 par Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint et gouvernante des Pays-Bas, en face de la place forte de Maubert-Fontaine, située en territoire français. Elle a été dessinée par les architectes Donato Boni di Pellizuoli et Jacques Du Brœucq au lieu-dit « Pont à Fresne », près du confluent de l’Eau Blanche et de la Brouffe, sur un plan tétragonal d’environ trois cents mètres sur deux cent septante, comprenant quatre bastions et entouré d'une douve remplie d’eau.

Bien que réputée imprenable, Mariembourg a été prise dès 1554 par Henri II après un siège de quatre jours seulement, le Commandant Philibert de Martigny n'ayant pas reçu en temps utile les renforts demandés. Sous domination française, la ville est renommée Henribourg. Cette défaite fragilisant sa ligne de défense, Charles Quint décidera en 1555 de bâtir une nouvelle place forte, Philippeville et le fort de Charlemont à Givet.

La ville sera rendue aux Pays Bas espagnols par les traités du Cateau-Cambrésis de 1559. La ville été reconstruite après un incendie en 1655.

Le Traité des Pyrénées fera en 1659 de Mariembourg une ville française. Après une visite de Louis XIV, Vauban modifiera ses fortifications.

En 1814, Mariembourg était restée française et faisait partie du département des Ardennes. Avant d'être rattachée au Royaume des Pays-Bas en 1815 par le Second Traité de Paris, elle résista à 7 000 soldats prussiens pendant un siège de 32 jours, du 24 juin au 30 juillet 1815.

Si le plan géométrique des rues en étoile a été conservé, les fossés et fortifications ont été rasées en 1853 (Convention des forteresses).

La place Marie de Hongrie est la place centrale de la vieille ville, d'où rayonnent les huit rues qui formaient la ville fortifiée. La place est bordée de nombreuses maisons du XVIIe siècle. Sur la place plantée de tilleuls plus que centenaires se trouve le puits de la forteresse, sa fontaine et sa pompe.

L’église royale Sainte-Madeleine, construite en moellons calcaire et ardoise, de 1542, de style Renaissance, remaniée au XVIIe siècle. Le porche est surmonté des armoiries de Marie de Hongrie (1542). Elle obtint le titre d'église royale après que Louis XIV assista à un office en 1692.


 

 

 


LA CALESTIENNE DE GARE EN GARE: de Fraipont au musée du marbre à Rance
Il va de soi que pour réaliser ce parcours au travers de la Calestienne, l'auteur a emprunté des chemins existants en veillant bien à rester dans le domaine public. Une lettre a été adressée à chaque office de tourisme pour s’en assurer. Certains ont répondu positivement … d’autres pas encore (Nov 2013). Ce topo-guide est l'oeuvre d'un amateur, la decription des sentiers à suivre est donnée à titre purement indicatif tout comme le kilométrage et les dénivelés, et n'engage en aucun cas la responsabilité de l'auteur. Le randonneur parcourt l'itinéraire au travers de la Calestinne sous sa propre responsabilité. Le randonneur reste seul responsable, non seulement des accidents dont il pourrait être victime, mais aussi des dommages qu'il pourrait causer à autrui tels que feux de forêts, pollutions, dégradations, etc.

 

Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.

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