Lettre d'information hebdomadaire
de Rando Plus - Numéro 54 du 11 janvier
2007
Au sommaire de cette 54ème édition
:
Randonnées des 13
et 14 janvier 2007 - WE et randonnées à la Mer
Randonnée de ce dimanche 14 janvier
2007 - Un bol d'air à la Mer
Randonnée du dimanche 21 janvier
2007 - Attention changement !
Rando Plus Culture
Reportages photographiques - Nouvel An
/ Braine / Liège
En marge de : Robert Walser
RANDONNEES
DE CES 13 & 14 JANVIER 2007
Rendez-vous sur www.cerclepegase.be
pour découvrir le programme complet
SAMEDI
13 JANVIER 2007 : RANDONNEE ET BARBECUE A LA MER
André Lambert
vous guidera de Knokke à Knokke en passant par
Cadzand pour une rando de +/- 25 km. En cours de route,
pour fêter la nouvelle année un barbecue
sera organisé.
- apporter viande, poisson etc et précuire
!
- apporter du bois à brûler (des allumettes)
!
- BB bienvenue (= Bonne Bouteille parce que Bardot mff
!)
- Etc ...
Rendez-vous Gare Centrale à 7h10.
Départ pour Knokke à 7h27. Prendre
un billet Shopping à 7 euro A/R |
|
Rando Plus, comme cela devient une tradition,
se joindra à Pedibus pour ce traditionnel barbecue
dans les dunes et pour les inscrits au WE, nous logerons à
l'hotel Jose - Vissersstraat 18 - Blankenberge - www.hotel-jose.be.
(Nous y arriverons via le tram de la côte).
DIMANCHE
14 JANVIER 2007 : UN BOL D'AIR MARIN
|
Roland Benoot (02/726-96-87
ou 0476-967042) nous guidera au départ de Blankenberge
pour marcher aux alentours du Coq (+/- 25 km).
Rendez-vous Gare Centrale à 8h10.
Départ pour Knokke à 8h27. Arrivée
à 9h45. La randonnée commencera en face
de la gare de Blankenberge à 10h00 |
Prendre un billet shopping 7 euros
A/R pour Blankenberge. Retour par Ostende donc prévoir
un supplément d'Ostende à Bruges (Billet shopping
n'est valable qu'entre deux points). la Key card n'est pas
valable au départ d'Ostende.
DIMANCHE
21 JANVIER 2007 : ATTENTION CHANGEMENT
Roland qui avec les pédestres randos
jamais ne badine,
vous emmène au confluent de la Méhaigne et de
la Burdinne.
25 bornes point trop malignes... (mais toujours
bonnes pour la ligne, hum)
Rendez-vous à Bruxelles Central à
7h50 - départ 8h10 pour Andenne (9h37) via Namur.
Retour : bus TEC de 17h46 à Huccorgne pour Huy, ensuite
train.
Billet : shopping a/r pour Huy (7 euros).
JEUDI
18 JANVIER 2007 : 1.500 ANS D'ART INDIEN
Il est toujours possible
de s'inscrire à la visite GUIDEE de l'exposition
1500 ans d'art indien auprès de Fabienne (fabienne.minsart@cerclepegase.be
- Tél. : 02/660-04-64 ou 0474-450145 ). PAF :
12,06 euro à virer sur le compte 310-0179723-68
de Fabienne MINSART.
Rendez-vous vers 18h45 devant le PALAIS
DES BEAUX-ARTS, 23 Rue Ravenstein à 1000 Bruxelles.
Début de la visite GUIDEE à
19h00 précises ! |
|
SAMEDI
20 JANVIER 2007 : EXPOSITION FRANQUIN
|
Patrick BAIRIN (0476 66
85 74) propose de découvrir ensemble l' exposition
: Le Monde de Franquin où ? A
l’Autoworld (Parc du Cinquantenaire 11 à
1000 Bruxelles). Rendez-vous à 14h00
PAF : Enfants (4-11 ans) : 6 €
- Adultes (12 - 59 ans) : 10 € - Seniors ( 60 ans
et plus), chômeurs, handicapés, étudiants
: 8,50 €. D'autres réductions pour les détenteurs,
notamment de la carte ING (8 €), à vérifier
sur place. |
Tous les détails sur la
page culture de Rando Plus -> ICI
REPORTAGES
PHOTOGRAPHIQUES
EN
MARGE DE : ROBERT WALSER
Piero Soave nous fait le plaisir de partager
ce petit texte et ce poème que vous pourrez retrouver
sur le site à l'adresse suivante : http://www.cerclepegase.be/marge.htm
Le 25 décembre 1956 Rober Walser, cet
amoureux un peu fou de la balade solitaire, disparaissait
à jamais. Son corps a été retrouvé
sur un chemin forestier, étendu au-dessus de la neige
de Noël.
Un demi-siècle après, le 30
décembre 2006, lors d'un matin ensoleillé de
cet hiver paresseux, je suis sorti seul en raquettes pour
fuir la foule d'une station d'hiver. Le bois d'épicéa
sur les côtes de la montagne paraissait également
un homme sur la cinquantaine avec une chevelure ébouriffée
avec des mèches candides entremêlées aux
branches et racines éparses sur le chemin. Le bruit
de fond de la vallée était presque un sanglot
suffoqué. Le sentier s'ouvrait devant moi pareil aux
vagues d'une mer morte. Le bois cependant frémissait
et sursautait à chaque son qui le percutait, à
chaque trace qui le traversait, étranges signaux des
dizaines d'être vivants cachés autour de moi.
A fur et mesure que je progressais en altitude au milieu du
parque national du Grand Paradis (qui a été
crée en 1922), je m'apercevais davantage seul que d'habitude.
Les arbres à côté de moi, tout étant
figés sur une posture d'attente infinie, paraissaient
bien plantés et parfaitement orientés. Ils m'invitaient
donc à me détendre, à monter sans être
pressé sur ce sentier, à chaque courbe de niveau
si doux et mystérieux, à me laisser aller en
faisant confiance à cette voie empruntée sans
penser ni au débout ni à la fin. Une fois la
forêt terminée, je me suis retrouvé sur
une vaste plaine immaculée, domaine de la toundra alpine.
Au-delà d'un alpage abandonné et enseveli, la
vue s'étendait large jusqu'aux crêtes. Le soleil
de midi, encore derrière les sommets, dessinait comme
une frise opaque sur la marge inférieure du ciel bleuté.
J'avais l'impression d'avoir plongé dans le monde qui
était avant et qui sera après mon passage dans
cette vie. Ma mère endormie à jamais flottait,
finalement libre et inépuisable comme une force de
la nature. Air, lumière, vent et obscurité.
Je n'avais qu'à céder à cette plénitude
sans craindre la solitude universelle, un puits bien plus
profond de la flaque d'eau qui perçait mon âme.
Enfin solitaire plus que jamais, mais également solidaire
avec la nature rude et inconnue, pourtant suffisante à
elle même.
Robert Walser, avec sa morte solitaire, ses
ormes perdues entre la neige de Noël, a écrit
le plus beau poème inachevé sur la communion
de la nature avec l'homme, tel qui l'était au bout
de son existence errante, autant discrète que la chute
de la première couche de neige de cet hiver paresseux.
La Neige
(Der Schnee, p.103)
La ville entière est cette nuit
une splendeur blanche de conte.
Doucement je suis sorti
dans la neige, la neige appliquée
pour à l’air libre
lancer des youpis à tue-tête.
Après tout j’invente ainsi des notes ;
pour ces hommes distingués dont je veux être
il ne convient pas de crier sa joie de vivre.
De cela se préoccupent les rustres
qui ne se plient pas aux douces prières.
Ainsi j’allais donc vraiment très
doucement à travers l’éclat absent de
la lune,
car il neigeait. La neige n’est pas dure,
bien plutôt tendre, humide et molle ;
Les flocons qui tombent
sont caressants plus que secs.
C’est comme s’ils embrassaient
quelqu’un et comme s’ils le savaient,
comme si la première et douce neige savait
qu’elle ne fait pas mal aux petites joues
qu’elle effleure de son écume.
Si je ne me trompe,
mon étrange manière casanière m’a
permit
d’attraper un beau tableau d’hiver !
Nous vous souhaitons une excellente
fin de semaine
Rando Niouze
Patrick BAIRIN
|