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RANDO

NIOUZE

n°87

 

 

Rando Plus

Bulletin hebdomadaire de Rando Plus - Numéro 87 du 12 septembre 2007

 

Au sommaire de cette 87ème édition :

Randonnées de ce dimanche 16 septembre 2007
Reportage photographique - WE Péniche du 7 au 8 septembre 2007
Action Kruidvat : 8 septembre au 11 novembre 2007 - Trains à petits prix


RANDONNEES DE CE 16 SEPTEMBRE 2007

Rendez-vous sur www.cerclepegase.be pour découvrir le programme complet

 

EPPE-SAUVAGE DANS L'AVESNOIS (NORD-PAS-DE-CALAIS)

Pour ceux qui ne seraient pas encore inscrits pour le car, vous pouvez encore le faire auprès de Chantal Tellier (Email : Chantal Tellier - ou Tél. 02/384-75-69 le soir à partir de 19h00) pour le 13 SEPTEMBRE 2007 au soir au plus tard.

Pour la première fois, Rando Plus organise directement le déplacement en car et a choisi le lieu de destination, venez nombreux à cette occasion.

Roland Benoot (02/726-96-87 ou 0476-967042) et Patrick VERMEULEN vous proposent, lors de deux randonnées pédestres de 25 et 20 kilomètres, une occasion unique de découvirr cette région proche de chez nous grâce à un déplacement en CAR.

Réunion gare Centrale devant la Galerie Ravenstein à 7h45. Départ en car à 8h précises pour Eppe-Sauvage

Roland propose le tour du Lac d'Eppe-Sauvage, passage par le village de Liessies. Eppe Sauvage ce recoin de l’Avesnois possède le deuxième massif forestier du Nord au coeur de la Fagne de Trélon propice à « l’oxygénation ».

Outre un milieu naturel exceptionnel qui caractérise la « Thiérache », vous pouvez y découvrir un patrimoine culturel, village de forgerons et de sabotiers, et architectural avec Le « Château-Maillard » proposant des chambres d’hôtes et le « Château de Voyaux ». A savoir qu’il existe plus d’une trentaine de chateau en Avesnois.

EPPE-SAUVAGE
De Spina qui veut dire Haie d'épines (http://crehangec.free.fr/nord.htm). Eppe-Sylvestris, en latin, et Espre-le-Sauvaige en wallon. Dans les textes anciens on retrouve Helpra (1112), Eppre-le-Sauvage (1473), Appre-le-Sauvage (1473), Espre, Epe-Sauvage. Le village tire son nom de la rivière (Elpe, Helpe) qui y coule et de sa situtation au sein d'un pays boisé, montueux, excessivement pittoresque et autrefois peu habité (donc sauvage).

Il y avait à Eppe-Sauvage une seigneurie (arrière fief de la pairie d'Avesnes) mouvance de la pairie de Hainaut composé de deux fiefs que possédait en 1473 Thieri De MORCHIPONT (Saint Genois Tome 1 page 2). Cette seigneurie fut détruite en 1651 (Ronald HANON). Il existait un autre fief possédait par Henri MAHIEU de Maubeuge (arrière fief de Messire Philippe De MASTAIN) mouvance de la pairie de Hainaut (Saint Genois tome 1 page 3). Le village faisait parti du marquisat de Trélon. Dans l'album II Les propiétés des Croy, ce village fait parti de la terre d'Avesnes, principauté du château Porcien, marquisat de Montcornet. L'église St Ursmer faisait partie du décanat d'Avesnes et de la collation de l'abbaye de Liessies avec Linières, Jeumont et Marpent. Concernant l'église du village et selon un écrit de Georges Maire : une convention du 14 juillet 1619 est intervenue entre Guillaume Jacqmain, procurueur de l'église St Laurent de Liessies et les habitants et hommes de loi d'Eppe-Sauvage pour la cession de l'autel, dans le but d'augmenter l'église paroissiale trop petite. Cette cession fut consentie moyennant 800 livres, que le Monastère donna à la Communauté d'Eppe-Sauvage, pour l'aider dans la construction du nouvel autel à la charge par cette communauté de l'entretenir à perpétuité" (Bib 10015 - archives départ. à Lille). Quant à la cloche et toujours selon les écrits de Georges Maire, elle a été installée en 1700. Elle s'appelait "Caroline d'Etroeungt" et eut pour parrain et marraine les époux Polchet, seigneurs de Nahau résidant à Voyaux". Malheureusement la cloche d'origine a été confisquée par les armées allemandes courant le conflit de 1914/1918. Une forge existait au lieu dit la Bouquerie depuis le XIVème qui a laissé place au XIXème à un établissement destiné à exploiter les couches considérable de laitier provenant de la forge. Concernant cette industrie, Monsieur Emile Dony écrit (Notre Hainaut dans le passé. tome II ) : "Il semble établi que c'est dans la partie la plus reculée de l'entre Sambre et Meuse, dans le pays de Chimay et nous pouvons ajouter le long du cours de la Helpe majeure jusque Liessies, que la sidérurgie belge et celle du Nord de la France trouva son berceau". Par ailleurs, Monsieur André Lequeux écrit (Préface :L'Avesnois au temps des Archiducs" de l'album II LES PROPRIETES DES CROY) : "Les forges ci-dessus auraient leur origine historique dans les lettres patentes de Charles de Croy en 1515 ou 1519. Je pense que déjà avant cette date, certaines de ces forges existaient, mais que par suite de ces lettres patentes, elles prirent une extension considérable". Le même auteur écrit encore : "Les industries du fer et du bois sont sœurs jumelles dans leurs débuts les plus lointains. La plus ancienne forge dans notre région remonte à la période celtique. Elle fut florissante à l'époque romaine. Elle continua pendant la période carolingienne et pendant le moyen-âge. Celle de Liessies est déjà citée en 600". Il en découle qu'à Eppe-Sauvage, des maîtres de forge tels que les Jacquis devenu Jacquier et les Polchet investirent dans le courant du XVIIè siècle, qu'ils firent fortune et construisirent de splendides maisons d'habitation. Ils constituèrent une sorte d'aristocratie locale. La famille des Polchet fut ennoblis (Recueil du Condt E. Michaux).

 

LIESSIES
Le document le plus ancien concernant Liessies est un acte de l’évêque de Cambrai, relatif à la fondation de l’Abbaye de Liessies, daté de 1095. C’est donc prés de 11 siècles d’incertitudes, d’hypothèses de conjonctures dans lesquelles nous essayerons de ne pas nous perdre.

Origine de Liessies :
1- Celtique :
Oppidum gaulois sur le site naturel de Bernatemont.
2- Germanique :
Des germains romanisés, des paysans soldats les « Lètes » (qui seraient à l’origine étymologique du nom Liessies. Chargés par les Romains de faire face aux invasions germaniques.
3- Le nom de Liessies pourrait venir aussi de Lescia : cellule pour la prière ou de Laetitia la joie, la liesse…
La Légende :
Wilbert, un seigneur Poitevin, reçoit des terres de Pépin le bref, il fonde une abbaye sur le site enchanteur de Liessies son fils Gontrad en prend la direction, sa fille Hiltrude refuse de se marier à un seigneur voisin, s’enfuit dans la forêt puis revient, lorsque le dit seigneur renonce à l’épouser .Elle épaule alors son frère dans la gestion de l’abbaye. St Hiltrude meurt en 785, en 1004 des miracles s’étant produits sur son tombeau, l’évêque de Cambrai reconnaît ses mérites et tente d’organiser le culte qui lui est dû. Il veut installer des moines à Liessies, mais les chanoines en place s’y opposent . Ce n’est qu’en 1095, que Thierry Seigneur d’Avesnes et sa femme Ade fondent l’Abbaye de Liessies.

Dés lors, l’Abbaye connaîtra des fortunes diverses.
- Ecole de calligraphie et d’enluminures au XII éme et XIII éme siècles.
- Temps difficiles aux XIV éme et XV éme siècles : la guerre de 100 ans est passée par là.
- Au XVI éme Louis de Blois va redorer le blason de Liessies. Ecrivain reconnu à la Cour de Charles Quint, il rétablit la règle Bénédictine dans toute sa rigueur.

- XVII éme –XVIII éme : l’apogée.
Le XVII verra le rattachement de Liessies à la France. Une fois les guerres Franco- espagnoles terminées, deux abbés Lambert Bouillon et Agapit d’Ambrine vont permettre l’expansion et la modernisation de l’Abbaye.
Durant ces années les bâtiments d’exploitation du monastère furent rénovés ou reconstruits, le parc actuel témoigne de cette période faste. Agrandi au fil des ans, il regroupera viviers, vergers, potagers et prairies qui fourniront les revenus nécessaires à l’édification de nombreuses constructions.

La Révolution :
Les paysans rechignent à payer leur dû au monastère car la misère règne sur « ces mauvaises terres de pierres grises même pas bonnes à faire des chemins », ainsi s’expriment-ils dans leurs cahiers de doléances daté du 24 mars 1789.
Les habitants de Dompierre contestent le pouvoir abbatial en venant réclamer aux moines les reliques de St Etton ; tout part à vau- l’eau le 6 août 90 l’inventaire des bien est liquidé en 1791 les bâtiments sont vendus et les 26 moines que comptait l’Abbaye prennent le chemin de l’exil.

En1850- Liessies compte 1221 habitants l’activité est essentiellement tournée vers l’élevage, il faut nourrir les ouvriers des villes industrielles voisines.
Liessies s’étend vers les écarts de Beaux-Monts et de Beaux-Sarts : on construit au plus près des prairies où paissent les troupeaux ; commerces, artisanats et petites industries font vivre le village.
La famille Lhomme originaire d’Amiens a acheté les biens de l’Abbaye, certains seront préservés (le parc, le château de La Motte) d’autres bâtiments et notamment les bâtiments religieux tomberont bientôt en ruine et seront rasés.

Le Déclin :
Grâce au culte de St Hiltrude Liessies va préserver un peu du lustre d’antan. Mais peu à peu la foi s’estompe et en 1963, se déroule la dernière procession dans les rues du village . Pourtant dans les années 30, les journaux locaux estimaient le nombre de pèlerins venus solliciter les grâces de Sainte Hiltrude entre1500 et 5000 personnes.

Ce sont maintenant les randonneurs qui se rendent à la chapelle dédiée à Hiltrude cachée dans la forêt domaniale. Et si Liessies connaît encore des moments d’affluence c’est à la brocante quelle le doit : autres temps, autres mœurs.

 

 

REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE

WE péncihe Le reportage photographique du WE péniche du 8 au 9 septembre 2007 se trouve à l'adresse suivante :
http://www.cerclepegase.be/randonnees/2007/20070908/thumb.html

 

TRAINS A PETITS PRIUX CHEZ KRUIDVAT

Du 4 au 15 septembre 2007 inclus, les magasins Kruidvat vend des billets A/R valables les WE du 8 septembre au 11 novembre 2007. A noter qu'il semblerait, leur pub n'est pas très explicite, que les trajets sont limités à un seul sens. Exemple : Ostende à Bruxelles (et retour) mais pas Bruxelles à Ostende. Le seul trajet qui semble intéressant, à vous de vérifier, est Bruxelles à Arlon.

Les billets sont en vente à 8,99 euro !

 

 

Nous vous souhaitons une excellente fin de semaine

Rando Niouze
Patrick BAIRIN

 

 

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