insert text here


M E N U

 

Accueil

Rando Niouze

Niouze Historique 2006

 

 

RANDO

NIOUZE

n°104

 

 

Rando Niouze

Bulletin hebdomadaire de Rando Plus - Numéro 104 du 3 janvier 2008

 

Au sommaire de cette 104ème édition :

Randonnée du 6 janvier 2008
WE de Pâques du 22 au 24 mars 2008 : les vallées de la Salm et de l'Amblève
Les étrennes

 

Le programme de janvier 2008 est à découvrir sur
www.cerclepegase.be/2008/200801.htm

 

 

RANDONNEE DU 6 JANVIER 2008

AU PAYS DE HERVE

Marcheur

Pour vos étrennes, Chantal Tellier (02/384-75-69 le soir entre 19h30 et 21h00) vous propose une randonnée pédestre de +/- 22 km au Pays de Herve, vieille terre chargée d'histoire.

Rendez-vous gare centrale à 8h40. Départ à 9h01 pour Visé via Liège. Prendre un billet shopping à 7 euro A/R !

Retour à 17h25 de Visé

La ferme de Cronwez, Dalhem - village plein de charme, érigé sur un promontoire rocheux entouré des cours d'eau du Bolland et de la Berwinne -, Neuve waide, Mortroux, Les Brassines, La Tombe, Bombaye, Dalhemmerkruis, Berneau, La Folie, venez découvrir avec moi les sentiers du GR563

 

 

WE PASCAL DANS LES VALLEES DE L'AMBLEVE ET DE LA SALM

Chantal Tellier (02/384-75-69 le soir entre 19h30 et 21h00) ou chantal.tellier@cerclepegase.be vous propose un WE de randonnées pédestres dans les vallées de l'Amblève et de la Salm.

INSCRIPTIONS : Ne tardez pas trop pour vous inscrire, le nombre de places est limité à 12 personnes !

Marcheur

SAMEDI 22 : Gouvy / Aisomont (26km)
vallée de la Salm.
Salmchâteau, haut lieu de l'extraction de la pierre à rasoir ou coticule. L'ancien Château (14è) des Comtes de Salm qui s'étaient d'abord établi à Vielsam dès le 10è siècle.
Prudence....nous sommes au Pays des Macralles et la forêt est profonde et mystérieuse.......
# logement au cbtj de Wanne

DIMANCHE 23 : Aisomont / Stoumont (24km)
de la Salm à l'Amblève
Trois.ponts sur trois rivières, l'Amblève, le Bodeux et la Salm.
La cascade de Coo, la Croix des Chênes avant d'atteindre le village de Brume (brrr...) à travers bois nous tenterons d'atteindre Monceau et finalement Stoumont.
# logement à la ferme "le Fagotin"

LUNDI 24 : Stoumont / Aywaille (21km)
vallée de l'Amblève
en route pour Monthouet, La Croix Honnay et les fonds de Quarreux après un dénivelé de 400m par le très beau vallon de Chefna.
pause à Sedoz avant de poursuivre vers Remouchamps dont le grottes servirent d'abri aux chasseurs du paléolithique il y a 8000 ans.

PRIX : +/- 60 EUROS EN PENSION COMPLETE (y compris 2 lunch pack, mais hors boissons !)

Frais de désistement : sans préjudice d'autres frais que le groupe aurait à assumer dans ce cas, un désistement au delà de la date limite d'inscription entraînera un prélèvement d'office de 15 euros de l'acompte versé.

 

ORIGINE ET HISTOIRE DES ETRENNES DU NOUVEL AN
(D'après « Lettre de Jacob Spon à Stoffel » paru en 1674 et « Le Mercure » de juillet et décembre 1735)

Le mot "étrennes", du latin strenae serait issu du nom de la déesse Strenia.

Les étrennes remonteraient à la Rome antique (753 av. J.-C.), au temps des rois légendaires, donc bien avant les empereurs et la république romaine.

Tatius Sabinus Symmachus, auteur ancien, nous rapporte qu'elle fut introduite sous l'autorité du roi Tatius Sabinus, qui reçut le premier la verbène (verveine). Ce roi aurait reçu en hommage, le premier jour de la nouvelle année, des branches de verveine coupées dans un bois sacré appartenant à la déesse Strenia (qui veillait sur la santé des gens) en gage de bon augure pour l’année nouvelle. Tatius Sabinus autorisa ses courtisans à élargir cet hommage aux magistrats et autres gens dits "de qualité", chaque premier jour de l'année.Les premiers rites du Jour de l'An étaient nés !

Plus tard, on vint à faire des présents de figues, de dattes et de miel, comme pour souhaiter aux amis qu'il n'arrivât rien que d'agréable et de doux pendant le reste de l'année.

Ensuite les Romains, quittant leur première simplicité, et changeant leurs dieux de bois en des dieux d'or et d'argent, commencèrent à être aussi plus ostentatoires. Ils s'envoyaient particulièrement des monnaies et médailles d'argent, trouvant qu'ils avaient été bien simples, dans les siècles précédents, de croire que le miel fût plus doux que l'argent, comme Ovide le fait agréablement dire à Janus.

Janus

Janus - Musée du vatican

Avec les présents, ils se souhaitaient mutuellement toute sorte de bonheur et de prospérité pour le reste de l'année, et se donnaient des témoignages réciproques d'amitié: et comme ils prenaient autant d'emprise dans la religion que dans l'Etat, ils ne manquèrent pas d'établir des lois qui la concernaient, et firent de ce jour-là un jour de fête, qu'ils dédièrent et consacrèrent particulièrement au dieu Janus, qu'on représentait à deux visages, l'un devant et l'autre derrière, comme regardant l'année passée et la prochaine. On lui faisait ce jour des sacrifices, et le peuple allait en foule au mont Tarpée, où Janus avait un autel, tous habillés de robes neuves.

Auguste

Enfin, l'usage des étrennes devint peu à peu si fréquent sous les empereurs, que tout le peuple allait souhaiter la bonne année à l'empereur Auguste, et chacun lui portait son présent d'argent, selon son pouvoir. Tibère, son successeur, qui était d'une humeur plus sombre et n'aimait pas les grandes compagnies, s'absentait exprès les premiers jours de l'année, pour éviter l'incommodité des visites du peuple, qui serait accouru en foule pour lui souhaiter la bonne année.

Ces cérémonies occupaient même si fort le peuple, les six ou sept premiers jours de l'année, qu'il fut obligé de faire un édit par lequel il défendait les étrennes, passé le premier jour.

Caligula, qui posséda l'empire immédiatement après Tibère, fit savoir au peuple, par un édit, qu'il recevrait les étrennes le jour des calendes de janvier, qui avaient été refusées par son prédécesseur ; et pour cet effet il se tint tout le jour dans le vestibule de son palais, où il recevait à pleines mains tout l'argent et les présents qui lui étaient offerts par le peuple.

Claude, qui lui succéda, abolit ce que son prédécesseur avait voulu rétablir, et défendit, par arrêt, qu'on n'eût point à lui venir présenter des étrennes, comme on avait fait sous Auguste et Caligula. Depuis ce temps, cette coutume demeura encore parmi le peuple. Les Romains pensaient qu'il y avait quelque chose de divin dans les commencements.

Plus tard, le concile d'Auxerre, tenu en 587, défendit de faire, le premier jour de l'an, des sacrifices de génisses ou de biches et d'aller faire des vœux devant les arbres consacrés aux faux dieux. Les étrennes, jointes à des sacrifices, étaient véritablement diaboliques.
Lorsqu'en France l'année débutait encore à Pâques, continuait-on de donner des étrennes le premier jour de janvier ? Il semble que oui. Dans les lettres du roi Jean, en date de juillet 1362 et contenant des statuts pour la confrérie des drapiers, il est dit « que ladite confrérie doit seoir le premier dimanche après les estraines, si celle de Notre-Dame n'y eschoit. » Le dimanche dont il est question ici est le premier dimanche de janvier, si l'on s'appuie sur le témoignage de Du Cange qui, dans son Glossaire, prouve, par différents passages, que lorsque l'année ne commençait qu'à Pâques, on ne laissait pas de regarder le premier jour de janvier comme le premier jour de l'année.

Rappelons que si sous les Mérovingiens, l'année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l'an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l'année changeait le 25 mars, fête de l'Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l'usage de France ».

Le 9 août 1564, par l'Edit de Roussillon, le roi Charles IX impose le 1er janvier comme point de départ obligatoire de chaque année. La mesure prend effet au 1er janvier 1567. En 1582, un nouveau calendrier naît : le calendrier dit grégorien, du nom du pape Grégoire XIII (pape de 1572 à 1582) qui fixa le 1er janvier comme premier jour de l'an.

A la fin du XIXe siècle, avec l'apparition du Père Noël dans la publicité des grands magasins, la coutume d'offrir des cadeaux le 1er janvier disparut, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre.

Les étrennes
"Les étrennes" par JJ Sundt, taille douce

Source : harmonynicolefrance.spaces.live.com

 

Bonne Année 2008

Nous vous souhaitons une excellente fin de semaine

Rando Niouze
Patrick BAIRIN

 

 

Vous n'êtes pas encore abonné ? N'hésitez pas. Cliquez sur le lien ci-dessous pour recevoir la lettre d'information hebdomaire de Rando Niouze

Lettre d'information Rando Niouze

Découvrez l'historique des lettres d'informations Rando Niouze

Historique des lettres d'information Rando Niouze

Vers le Haut

 

insert text

©Copyright 2006 Rando Plus Tous droits réservés
Pour plus d'informations, contactez-nous
  insert text