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Niouze Historique 2006

 

 

RANDO

NIOUZE

n°124

 

 

Rando Niouze

Bulletin hebdomadaire de Rando Plus - Numéro 124 du 22 mai 2008

 

Au sommaire de cette 124ème édition :

Randonnée du 25 mai 2008
Reportages Photographiques

 

RANDONNEE DU DIMANCHE 25 MAI 2008
LES DUNES FRANCAISES ET DU WESTHOEK

Marcheur

Patrick BAIRIN (0476 66 85 74) vous propose une randonnée pédestre de 28 kilomètres.

Rendez-vous à la Gare centrale à 7h45. Départ du train à 8h00 pour La Panne (direction Ostende) via Gand-St-Pierre. Arrivée à 10h01.

Le rivage nordiste a la particularité d’être parallèle aux vents d’ouest, ce qui a pour effet la constitution de massifs dunaires peu élevés (20 m) caractéristiques de la Côte flamande.

Pour les habitués du bord de mer, la dune n’est qu’une colline de sable. En réalité, l’espace dit dunaire se décompose en sous-ensemble, grouillants de vie. Face à la mer, la dune embryonnaire, soumise au vent et aux embruns salés, sert de bouclier à la dune blanche, mais ponctuée de faisceaux verts : ce sont l’oyat, l’euphorbe des dunes et l’élyme des sables qui fixent la dune et tiennent compagnie à de drôles d’oiseaux, le cochevis huppé et le pipit farlouse. L’éventail de couleurs se poursuit avec la dune grise, qui porte mal son nom, car dès la première pluie, la mousse tortule d’aspect noir qui la recouvre, se transforme en un tapis vert fluorescent. Les nombreux oiseaux, tels la mésange et la fauvette, qui peuplent les argousiers, troènes et sureaux, semblent plutôt y voir la vie en rose. Lorsque que les vents du nord entrent dans la danse, le sol se creuse, créant de vastes dépressions paraboliques plus ou moins larges, où l’eau affleure, appelées pannes. Le crapaud calamite, la parnassie des marais et l’orchidée aiment s’y prélasser au soleil. Enfin, plus à l’intérieur des terres, peuplier, bouleaux et frênes, se mettent au vert.

De La Panne nous nous rendrons vers le domaine de Cobourg (malheureusement inacessible le dimanche) pour pénétrer en France via la Dune Fossile.

Située à l’intérieur des terres à 3 km de la mer et vieille de 5000 ans, la dune fossile est l’empreinte de l’ancien rivage, datant d’une époque au climat chaud. Elle est couverte d’une végétation remarquable composée de mousses, lichens, pelouses sèches à canche bleuâtre et à violette des chiens ; ce qui justifie son intégration au réseau Natura 2000. La préciosité est souvent fragile. En l’absence de gestion, le boisement prend le dessus sur les systèmes herbacés. Pour préserver les milieux ras favorables à la flore, aux insectes et à certaines espèces d’oiseaux comme les traquets motteux, les alouettes lulu et les tariers pâtres, la dune accueille des chevaux rustiques de race Haflinger. S’invitent également en ce lieu magique, le Héron cendré et le Tadorne de Belon, ce « canard lapin » qui habite dans des terriers ; le Guêpier d’Europe inconnu il y a quelques années, devient un habitué du secteur, la dune fossile étant l’un de ses terrains de chasse favoris. Les forts effectifs de lapins sur la dune permettent également d’entretenir une bonne population de putois, espèces en régression suite à la disparition des zones humides et aux anciennes opérations de piégeages excessifs.

De Ghuyvelde nous nous rendrons à Zuydcoote.

Les fans de Jean-Paul Belmondo se souviennent peut-être du film « Week-end à Zuydcoote » sorti en 1964. L’histoire, en dépit du titre et du fait que Zuydcoote est une station balnéaire, n’a rien de romantique. L’action se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale et évoque les désenchantements de quatre soldats français. Elle s’inspire du roman éponyme de l’écrivain Robert Merle, qui obtint le Prix Goncourt en 1949. Celui-ci fut prisonnier devant le sanatorium de la ville en juin 1940. Il en fut profondément marqué. Cet hôpital est l’oeuvre de Georges Vancauwenberghe, né à Dunkerque en 1853. Ingénieur de formation, puis maire de Saint-Pol-sur-Mer, il fait entreprendre la construction d’un sanatorium à Zuydcoote en 1902, qu’il inaugure en 1910. La fonction initiale de l’établissement était d’accueillir les enfants souffrant de tuberculose. Mais durant les deux Guerres Mondiales, il se transforme en hôpital militaire. D’ailleurs en 1940, lors de la Bataille de Dunkerque, Zuydcoote était devenu le seul centre hospitalier de la région nord et de la Belgique. Les croix rouges peintes sur les toits n’empêchèrent pas les bombardements. L’hôpital fut reconstruit dans un style plus simple et accueille désormais des enfants et des adultes. Seul le buste de George Vancauwenberghe est à la même place depuis 1929.

De là nous rejoindrons les Dunes Marchand ...

La dune Marchand (110 ha) se singularise par la mosaïque de milieux naturels qu’elle contient. Les oyats retiennent le sable au bord du rivage, tandis que les argousiers aux baies orangées, aubépines et troènes, ont élus domicile à l’intérieur et à la limite des polders cultivés. A l’abri du vent, les dépressions humides et les mares, abritent batraciens, tels le crapaud calamite et de nombreuses espèces de libellules. La dune ne serait pas si belle sans sa robe végétale : près de 400 espèces différentes où se marient plantes boréales (pensée des dunes, pyrole) et espèces venues du sud comme le chardon bleu, le liseron soldanelle et l’euphorbe ; tandis que la parnassie et l’helléborine enrichissent les marais.

.... pour gagner la Dune Dewulf via la Ferme du Nord et resdescendre vers l'Hôpital Maritime et longerons la mer pou revenir dans les Dunes Marchand.

Hors affluence l’estran, partie couverte et découverte par la mer au rythme des marées, semble désert. Pourtant, à y regarder de plus près, de nombreuses espèces animales, à la vie « mouvementée », y ont élu domicile. Sous le sable, d’abord, fourmillent de drôles de petites bêtes. Des coquillages, bien sûr, tels les couteaux, dont les siphons assurent le contact avec l’eau de mer et leur permettent ainsi de respirer. Les crabes, à la démarche nulle autre pareille, aiment aussi jouer à cache-cache avec le sable. D’autres ont plutôt intérêt à ne rien dévoiler : ce sont les petits vers « de sable », qui creusent des galeries et en rejettent le surplus sur la plage ; ils sont les mets préférés des oiseaux et des attrape-nigauds appréciés des pêcheurs. Quel curieux mimétisme unit d’ailleurs les pêcheurs et les oiseaux, occupés à scruter le sol, à la recherche des précieux vers. La mouette rieuse qui enchaîne les vols planés et les loopings, au-dessus de l’eau, trouve le spectacle plutôt rigolo. Ces cris trahissent une certaine joie de vivre à côtoyer l’estran, finalement pas si désertique que cela. L’odeur marine des algues, embaume l’air ; les embruns fouettent le visage ; le clapotis des vagues est un agréable refrain et le spectacle est assuré par les phoques au loin ou la course des bécasseaux sur la plage. En fin de compte, les randonneurs retrouveront sur l’estran le goût des plaisirs simples !

Nous arriverons à Bray-Dunes Plage et les Dunes du Perroquet avant de retourner vers la gare de La Panne via les Dunes du Westhoek.

Tous les chemins mènent aux moëres ...
Quelle destinée incroyable que celle du peintre-architecte-économiste-ingénieur flamand Wenceslas Coeberger ! Né en 1557 à Anvers, il grandit dans des écoles de peinture, principalement à Paris, Naples et Rome. Très apprécié comme « peintre flamand », il s’attire la sympathie des archiducs Albert et Isabelle d’Autriche, qui le soutiennent dans la réalisation de deux projets qui lui tiennent particulièrement à coeur : la création d’un vaste système de crédit national destiné à lutter contre l’usure et surtout l’assèchement des Moëres. Ces derniers qui s’étendent sur une superficie de 3 000 ha, ont comme inconvénient d’être situés à 2,50 mètres en dessous du niveau de la mer. En 1616, Wencelas Coebergher décide de les rendre salubres et fertiles. Il entreprit, dès 1622, la construction d’un canal circulaire à l’extérieur des Moëres, le Ringsloot, qui avait la particularité d’avoir le fond plus élevé que les marais et le niveau de la mer à marée basse. L’ingénieur érigea ensuite 23 puissants moulins prés de sa digue. Au moyen de vis sans fin en chêne, ils pompaient l’eau dans les marécages et les rejetaient dans le Ringsloot. Ces eaux regagnaient ensuite la mer. Ce stratagème fut une totale réussite et rapidement ces anciens lacs se transformèrent en pâturages, attirant les populations alentours. La satisfaction fut cependant de courte durée : dès 1646, pour des raisons militaires, la région fut à nouveau inondée et le chef-d’œuvre de Coebergher réduit à néant.

En cas de beau temps, n'hésitez pas à emporter votre maillot et un essuie de bain.

Attention : sur le haut de la plage beaucoup de tessons de bouteilles et autres morceaux de verre d'ici de là. Mieux vaut garder des chaussures souples pour marcher sur la plage ou dans l'eau.

Source : Office du Tourisme du Nord Pas de Calais

 

REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES

Randonnée ornithologique

Les photos prises lors de la randonnée du 18 mai 2008, Randonnée ornithologique dans le Brabant flamand se trouvent à l'adresse suivante :
www.cerclepegase.be/randonnees/2008/20080518/thumb.html

un tout grand merci à Michel pour cette balade avec des paysages et un parcours vraiment extra-ordinaires ET en prime la joie de voir enfin différemment certains volatiles dont voici la liste :

Liste des oiseaux observés lors de la rando de Rando Plus le 18/05/2008
Liste par ordre alphabétique
Liste par classification scientifique

1. Accenteur mouchet
2. Alouette des champs
3. Bergeronnette printanière
4. Bergeronnette grise
5. Bernache du Canada
6. Buse variable
7. Canard colvert
8. Canard de barbarie
9. Choucas des tours
10. Corneille noire
11. Cygne tuberculé
12. Epervier d’Europe
13. Etourneau sansonnet
14. Faisan de Colchide
15. Faucon crécerelle
16. Fauvette à tête noire
17. Fauvette grisette
18. Foulque macroule
19. Fuligule morillon
20. Gallinule poule d’eau
21. Goéland argenté
22. Goéland brun
23. Grand cormoran
24. Grèbe castagneux
25. Grive musicienne
26. Grimpereau des jardins
27. Héron cendré
28. Hirondelle rustique
29. Martinet noir
30. Merle noir
31. Mésange bleue
32. Mésange charbonnière
33. Moineau domestique
34. Moineau friquet
35. Ouette d’Egypte
36. Perruche à collier
37. Perruche alexandre
38. Pic épeiche
39. Pic vert
40. Pie bavarde
41. Pigeon biset urbain
42. Pigeon colombin
43. Pigeon ramier
44. Pinson des arbres
45. Pouillot fitis
46. Pouillot véloce
47. Roitelet huppé
48. Rougegorge familier
49. Rougequeue noir
50. Rousserolle effarvatte
51. Tourterelle turque
52. Troglodyte mignon
53. Vanneau huppé

Grèbe castagneux (tachybabtus ruficollis)
Grand cormorant (phalacrocorax carbo)
Héron cendré (ardea cinerea)
Cygne tuberculé (cygnus olor)
Bernache du Canada (branta canadensis)
Ouette d’Egypte (alopochen aegyptiacus)
Canard de barbarie (cairina moschata domesticus)
Canard colvert (anas platyrhynchos)
Fuligule morillon (aythya fuligula)
Epervier d’Europe (accipiter nisus)
Buse variable (buteo buteo)
Faucon crécerelle (falco tinnunculus)
Faisan de Colchide (phasianus colchicus)
Gallinule poule d’eau (gallinus chloropus)
Foulque macroule (fulica atra)
Vanneau huppé (vanellus vanellus)
Goéland brun (larus fuscus)
Goéland argenté (larus argentatus)
Pigeon biset urbain (columba livia domesticus)
Pigeon colombin (columba oenas)
Pigeon ramier (columba palumbus)
Tourterelle turque (streptopelia decaocto)
Perruche à collier (psittacula krameri)
Perruche alexandre (psittacula eupatria)
Martinet noir (apus apus)
Pic vert (picus viridis)
Pic épeiche (dendrocopos major)
Alouette des champs (alauda arvensis)
Hirondelle rustique (hirundo rustica)
Bergeronnette printanière (motacilla flava)
Bergeronnette grise (motacilla alba)
Troglodyte mignon (troglodytes troglodytes)
Accenteur mouchet (prunella modularis)
Rougegorge familier (erithacus rubecula)
Rougequeue noir (phoenicurus ochruros)
Merle noir (turdus merula)
Grive musicienne (turdus philomelos)
Rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus)
Fauvette grisette (sylvia communis)
Fauvette à tête noire (sylvia atricapilla)
Pouillot véloce (phylloscopus collybita)
Pouillot fitis (phylloscopus trochilus)
Roitelet huppé (regulus regulus)
Mésange bleue (parus caeruleus)
Mésange charbonnière (parus major)
Grimpereau des jardins (certhia brachydactyla)
Pie bavarde (pica pica)
Choucas des tours (corvus monedula)
Corneille noire (corvus corone corone)
Etourneau sansonnet (sturnus vulgaris)
Moineau domestique (passer domesticus)
Moineau friquet (passer montanus)
Pinson des arbres (fringilla coelebs)
Sur le site suivant vous trouverez le relevé des oiseaux que l'on peut observer de la région : Kruiskouter Relegem-Asse

 

Par ailleurs, Marco vous invite à consulter quelques photos prises lors de ses voyages en Asie :

 
rAJASTHAN
lAOS   LAOS 2007
 
mYANMAR

 

Nous vous souhaitons une excellente fin de semaine

Rando Niouze
Patrick BAIRIN

 

 

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