Bulletin hebdomadaire
de Rando Plus - Numéro 133 du 31 juillet
2008
Au sommaire de cette 133ème édition
:
Randonnée du 3 août
2008
Reportage Photographique
Le château de Vêves
Le château de
Walzin
Le château de
Noisy
Saint-Hadelin
Eclipse du soleil ce vendredi 1er août
2008
DIMANCHE
3 AOUT 2008 : TRAVERSEE A GUE DE LA SEMOIS
|
Roland Benoot (02/726-96-87
ou 0476-967042) vous propose la traditionnelle traversée
de la Semois lors d'une randonnée pédestre
de +/- 25 kilomètres.
Rendez-vous Gare Centrale à 7h20.
Départ à 7h42 pour pour Bertrix via Libramont,
ensuite bus TEC. Retour en train. |
Tradionnel passage à gué de
le Semois avec Roland (donc prévoir essuie, sandale
- impératifs - et maillots ... baignade possible si
le beau temps le permet).
L'itinéraire se fera en fonction de
la météo et du degré de pluvimétrie
des jours qui précèdent (vu les problèmes
de l'année dernière).
REPORTAGE
PHOTOGRAPHIQUE
Lors de notre randonnée
entre Houyet et Anseremme nous avons pu admirer trois châteaux
: Vêves (Celles), Noisy et Walzin
LE
CHATEAU DE CELLES, dit de Vêves, classé
monument exceptionnel de Wallonie, est un des spécimens
les plus remarquable de l'architecture militaire du XVème
siècle.
Les fondations du château
primitif remonteraient, d'après la tradition
et les chroniques, à l'époque de Pépin
de Herstal (670-714), attiré en ces lieux par
le voisinage de Saint Hadelin et la situation favorable
de la colline qui domine et commande l'ancienne route
de Dinant à Rochefort.
La seigneurie de Celles et son château
appartiennent depuis un temps immémorial à
la famille de Beaufort. Wauthier de Beaufort, sire de
Celles, vivant à la fin du XIIème siècle,
épouse Ode, dame de Celles ; c'est le premier
connu de la lignée. |
|
Le 9 septembre 1731, Englebert, comte de Beaufort,
épousa Isabelle de Jaquier de Rosée. De leur
union naquirent deux filles : Marie-Robertine et Emilie-Adeline.
La première épousa Jacques-Ignace de Liedekerke,
grand mayeur de Maestricht, chevalier de Malte et c'est ainsi
que le domaine de Celles passa dans la famille de Liedekerke.
Louis de Gavre, comte de Liedekerke de Pailhe, fils de Jacques-Ignace
et de Marie-Robertine de Beaufort, est le fondateur de la
famille de Liedekerke-Beaufort, actuellement encore propriétaire
du domaine de Celles. Un sire de Celles joua un rôle
fort actif dans la guerre de la Vache (1273-1275). La baronnie
de Celles comprenait au XVIIème siècle Celles,
Vève, ferme et château, Hubermont, ferme ; Foy,
village ; Bry, la ferme ; Trissogne-la-Belle et Trissogne-la-Giste
; Soinne ; Wibaille, Gendron, village et seigneurie avec église
; le seigneur avait en outre la haute vouerie sur Furfooz
et en cette localité une ferme avec terres, bois …,
lieu dit Delroux, où il pouvait établir mayeur
et échevins
Source : http://www.houyet.be/pages/houyet72.asp
Le château resta une forteresse jusqu'à
la fin du moyen-âge. Détruits
en 1200, reconstruits en 1230, les bâtiments brulèrent
au début du XVème siècle et furent rétablis
après l'incendie. A l'époque
de la Renaissance, une transformation complète des
bâtiments fut effectuée, plus tard sous Louis
XV, où de nouveaux travaux suivant le goût du
jour portèrent principalement sur des aménagements
intérieurs tels que boiseries, alcôves et fenêtres
murales.
Le plan du château forme un triangle
irrégulier flanqué de quatre grosses tours et
de deux tours plus petites
LE
CHATEAU DE WALZIN
|
Ce nid d'aigle, perché
sur un piton rocheux surplombant à pic un méandre
de la Lesse, a verrouillé au cours des siècles
la vallée inférieure de la rivière
ainsi qu'une des routes reliant Dinant à la France.
On estime que les seigneurs de Walzin
auraient occupés cette position défensive
dès le XIIIe siècle. Toutefois il ne subsiste
de cette époque que la seule tour ronde de gauche
car la situation stratégique exceptionnelle du
château lui valut bien des convoitises mais aussi
et surtout beaucoup de déboires. |
En effet, le château eut à subir
de nombreux sièges destructeurs car les châtelains
de Walzin étaient suzerains des princes-évêques
de Liège et ils furent impliqués dans les incessants
conflits qui opposèrent ceux-ci à Philippe le
Bon mais aussi à Maximilien d’Autriche.
Cela amena une première vague de destructions
qui se poursuivit lors des guerres entre Charles Quint et
Henri II de France. Le château eut encore à subir
des dommages fort graves perpétrés en 1793 par
les armées révolutionnaires françaises.
Heureusement les restaurations du début du XIXe siècle,
de 1881 et de 1930, notamment par l'architecte Octave Flanneau,
lui ont rendu l’aspect imposant qu’on lui connaît
aujourd'hui.
LE
CHATEAU DE NOISY (Extrait de la Niouze 58 du 8 février
2007)
|
Lors de la randonnée
de dimanche dernier, nous avons eu, une fois de plus,
l'occasion d'admirer ... de loin les tours du château
de Noisy. Mais cette fois en nous demandant si effectivement
il était en ... ruine !
Flashback : En chemin de Gendron
à En Soine, nous croisons un touriste allemand
qui demande au guide le chemin pour se rendre au château
de Noisy, qui fait quasi face à celui de Vêves. |
Naïvement, le guide croit qu'une réception
a lieu au château. Las ! Il dit qu'en fait le château,
propriété de la SNCB est laissé à
l'abandon depuis plus de 10 ans et qu'il tombe en ruine !
Il fallait donc vérifier l'information aussi surprenante
qu'attristante.
Hélàs, trois
fois hélàs ! Notre touriste avait - partiellement
- raison. Après une recherche intensive sur internet,
deux informations essentielles ont fait surface :
- Effectivement le château a
servi de home pour enfants des chemins de fer, du
moins il y a un certain temps.
- Et oui, il est dans un état
de délabrement affligeant !
L'histoire : |
|
Appelé château
de Miranda (*) ou plus communément Noisy, celui-ci
s'élève dans le parc d'une ancienne maison aujourd'hui
disparue. Il n'était autrefois qu'une ferme dépendant
de la seigneurie de Celles qui fut choisie comme asile en
1792 par les propriétaires pour éviter les fureurs
des révolutionnaires ; les habitants de Noisy s'y plurent
et firent édifier en fin du XIXème siècle,
le somptueux château appelé aussi château
de Miranda.
D'après les informations obtenues (www.ping.be/gendron/village.htm)
directement auprès du webmaster, "le château
de Noisy, appartient toujours à la famille des comtes
de Liedekerke–Beaufort ( également propriétaire
du château féodal de Vêves). Il a été
loué pour un bail de 99 ans pour le franc symbolique
à la SNCB, si mes souvenirs sont bons, ce bail s’est
terminé dans les années 80. Les enfants de cheminots
belges et étrangers (italiens) avaient la possibilité
d’y vivre ainsi et d’y être scolarisés
(**). Dans les années 70, environs 30 personnes y travaillaient,
directrice, monitrices, institutrices, personnel de cuisine
et de nettoyage etc.…... un incendie (vraisemblablement
volontaire) s’y est déclaré en 1995, et
le champignon « La Mérule » l’ a
envahit ( ceci n’a jamais été vérifié
!!!) ... expliqueraient son abandon" (voir
à ce sujet les photos suivantes : http://www.deonderwereld.com/pix/chateau-de-noisy/index.html
)
(*) Le ruisseau de Celles se jette dans la
Lesse à Gendron, après avoir été
grossi à Vêves du ruisseau de Mirande.
(**) Photo
- Homes pour enfants de cheminots : [1940-1945]. - 50 photos
- Photo n° 36204
le château de Vêves-Celles
vu du toit du château de Noisy
http://www.deonderwereld.com/pix/chateau-de-noisy/index.html
L'EGLISE
SAINT-HADELIN
|
Saint Hadelin (ou Adelin)
est né en Aquitaine au VIIe siècle. Il
se retira très vite de la vie publique pour se
consacrer à son idéal religieux. A cette
époque, l'Aquitaine envoyait vers le Nord quantité
de religieux dont la mission était d'évangéliser
nos provinces. Hadelin se rend à l'abbaye de
Solignac en Limousin et y rencontre saint Remacle qui
a été nommé premier abbé
de ce couvent en 632. Saint Remacle élève
Hadelin à la prêtrise.
Après avoir rempli pendant quelques
temps la charge de référendaire à
la cour du roi Sigibert III, saint Remacle se rend alors
à Cugnon en compagnie de Hadelin et y fonde vers
644 un monastère au bord de la Semois. |
Saint Remacle est élevé à
l'épiscopat entre 644 et 648 et fonde le monastère
de Stavelot. Vers l'an 1000, Hériger, abbé de
Lobbes, certifiera qu'Hadelin était alors présent
aux côtés de saint Remacle, ce qui semble prouvé
puisque les moines de Stavelot possédaient à
Olne dès le IXe siècle une propriété
qui portait le nom de Mont Saint-Hadelin.
Hadelin s'installe dans la
vallée de la Lesse, près de Dinant où
Saint Remacle l'aida sans doute à construire, près
de Dinant, cet ermitage composé de cellules qui
donnèrent leur nom au village proche de la vallée
de la Lesse: Celles (aujourd'hui commune de Houyet). C'est
là que se dresse encore aujourd'hui une superbe
église romane du XIe siècle dédiée
à saint Hadelin. |
|
Le saint s'était à peine installé
à Celles que, comme il arriva souvent à cette
époque, les seigneurs voisins, pressentant les bienfaits
d'une implantation monastique dans la région, se mirent
à rivaliser de générosité envers
celle-ci. Parmi ces bienheureux donateurs se trouvait par
exemple Pépin de Herstal qui aurait gratifié
la nouvelle fondation de quelques domaines. C'est ainsi qu'Hadelin
reçut la villa de Franchimont ainsi que celle de Veltz
et un manse à Rustina, ces deux dernières localités
étant inconnues aujourd'hui.
La générosité des donateurs
permit le développement rapide du monastère:
au premier oratoire vint s'ajouter un second qui fut malheureusement
détruit après le passage des Normands. On n'en
conserve plus de trace.
Le saint ermite regroupa des novices à
Celles et mourut entouré de ses disciples, sans doute
le 3 février 690.
Le monastère de Celles, transformé
ensuite en chapitre, fut transféré à
Visé au XIVème siècle. La châsse
dans laquelle se trouvent les reliques du saint se trouvent
donc actuellement à Visé où elles ont
été transportées en 1338, ce qui valu
à l'église de Visé d'être promue
au rang et aux privilèges des collégiales. La
ville elle-même adopta saint Hadelin pour patron. Cinq
autres paroisses de Wallonie gardent son nom. Il est fêté
le 4 février.
ECLIPSE
PARTIELLE DU SOLEIL : 1ER AOUT 2008
Ce vendredi 1er août
au matin, le Soleil s’éclipse ! Du moins partiellement
sous nos latitudes. Pour observer l’éclipse
totale de notre étoile, il faudra gagner le nord
du Canada, du Groenland, la Sibérie ou encore le
nord de la Chine ou… le sud de la Mongolie.
En Belgique, un peu plus de
20 % du disque solaire sera occulté par la Lune.
Le phénomène démarrera vers 10 h 40
et se terminera vers 12 h 13. Il sera sans doute malaisé
de l’observer, vu la météo prévue
pour vendredi : des nuages et de la pluie. Le phénomène
pourra être vu à son niveau maximum vers 11
h 26. Attention, il ne faut en aucun cas regarder le Soleil
à l’œil nu ni au moyen de jumelles sans
filtres spéciaux ! Au risque de perdre la vue…
En milieu de mois, ce sera au tour de la Lune de s’éclipser
partiellement ! Le 16 août, 80 % du disque lunaire
passera dans l’ombre de la Terre. Cette fois, le phénomène
débutera à 21 h 36 pour se terminer le 17
à 0 h 44. Le maximum de l’éclipse sera
visible à 23 h 10.
Le Soleil. Le tableau ci-contre
donne pour Uccle, et en temps officiel (soit le temps universel
plus deux heures) les moments de levers et de couchers du
Soleil. Notons que notre étoile sera au méridien
d’Uccle (4º21’29’’) ou 17 minutes
26 secondes (de temps) à l’est du méridien
initial de Greenwich à 13 h 48 minutes et 52 secondes
le 1er août et à 13 h 44 minutes et 15 secondes
le 26. A ces moments-là, il sera midi solaire vrai
sur le méridien en question.
La Lune. Les phases de la Lune
en août sont les suivantes : nouvelle Lune le 1er
à 12 h 13 ; premier quartier le 8 à 22 h 20
; pleine Lune le 16 à 23 h 16, dernier quartier le
24 à 1 h 50 et nouvelle lune le 30 à 21 h
58. Le tableau donne pour Uccle et en temps officiel les
moments de levers et de couchers de notre satellite naturel.
Ce mois-ci, la Lune sera à l’apogée
le 10 à 22 heures (distance Terre-Lune : 404.556
kilomètres) et au périgée le 26 à
6 heures (distance Terre-Lune 368.696 km). A ces moments,
le diamètre apparent de notre satellite naturel sera
respectivement de 29’32’’ d’arc
et de 32’25’’.
Les constellations. En milieu
de nuit, à proximité immédiate du zénith,
on observera la tête du Dragon, la Lyre et Hercule.
Vers l’ouest : le Bouvier, la Couronne et la tête
du Serpent. En descendant vers le sud on rencontrera notamment
Hercule, Ophiuchus, L’Ecu et très bas sur l’horizon
la queue du Scorpion et le Sagittaire. Vers l’est,
haut dans le ciel, le Triangle d’été
(Cygne, Aigle et Lyre quasi au zénith), le Dauphin,
et Pégase. Vers le nord, le Dragon, la Petite Ourse,
Cassiopée, Céphée.
Rendez-vous. Chaque mois, nous
pointons l’un ou l’autre phénomène
astronomique susceptible d’être observé
à l’œil nu ou au moyen d’une simple
paire de jumelles. Le 5 en soirée, les quatre satellites
galiléens de Jupiter sont groupés à
l’ouest de la planète. Le 10 vers 23 heures,
la Lune se situe à un degré à peine
de l’étoile Antarès. Les Perséides
nous fixent leur traditionnel rendez-vous en milieu de mois.
Cette pluie d’étoiles filantes devrait cette
année connaître son maximum le 12 vers 13 heures.
Les meilleures nuits pour observer ce phénomène
vont du 11 au 14. La proximité de la pleine Lune
devrait cependant gêner les observations.
Août est aussi le mois
des traditionnelles « nuits des étoiles filantes
». A cette occasion, les clubs d’astronomes
amateurs du pays ouvrent leurs coupoles au public et proposent
des animations. Ces nuits se dérouleront du 7 au
10 août (plus le 14). La planète Jupiter est
l’invitée d’honneur de cette cuvée
208.
Le programme des manifestations
est disponible sur le site de la fédération
des clubs d’astronomie francophones : http://astrosurf.com/ffaab/.
En outre, pour plus d’informations,
on consultera le site web de l’Observatoire royal
de Belgique astronomie : www.oma.be. Dans l’est du
pays, la Société astronomique de Liège
propose également diverses informations sur son nouveau
site : www.societeastronomiquedeliege.be
Nous vous souhaitons une excellente fin
de semaine
Rando Niouze
Patrick BAIRIN |