22 octobre 2006
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Le nom « Forfo » apparaît pour la
première fois en 1280. Vers 1300, on découvre l’appellation
« Farfoli ». L’origine serait un double nom d’origine
germanique : ou Attestation la plus ancienne: 1280: "Forfo" Voir l'histoire brève de Furfooz ci-dessous |
Histoire brève Furfooz est une station préhistorique extrêmement importante, constituée de plusieurs grottes et excavations en bordure de la Lesse qui ont livré, comme nous l'avons vu ci-dessus, des vestiges paléolithiques, magdaléniens et néolithiques consistant en ossements humains et d'animaux, armes, outils. Présence humaine particulièrement précoce dans une région riche en ressources naturelles (Trou du Frontal – Trou des Nûtons – Trou de la Noulette – Trou Reuviau – Abri de la sépulture – Abri de la Tranchée – Abri de la Pêcherie mais aussi du Crâne, de la machoire, de l'ossuaire, etc…. Plus tard, sur ces mêmes plateaux et plus particulièrement sur le promontoire ou relief de Hauterecenne (classé depuis 1948 sur quelque 65 Ha en réserve naturelle), les occupants militaires y dressèrent une forteresse de 80 x 32 m. Plusieurs fouilles attestent de l'importance considérable de ce site archéologique habité au Bas-Empire (IIe siècle) jusqu'à l'époque médiévale. Deux sépultures du IIe siècle, quelque 25 sépultures des IVe et Ve siècles furent mises à jour et un matériel archéologique considérable (124 pièces de monnaie situées entre 294 et 402 après J-C.) font de Furfooz un site reconnu et étudié au plan international. Ce site, occupé par la suite par les mérovingiens, restera actif jusqu'au XIIIe siècle. De cette époque subsiste la trace d'une tour très intéressante puisqu'elle relève de cette catégorie d'édifices qui constituent la première génération des châteaux de pierre dénommés "TURRIS" ou "DOMUS" au XIIIe siècle. La superficie de ce témoignage exceptionnel était de 14 m sur 8,60 (tour moyenne). Le rez-de-chaussée était composé de 2 salles sans communication entre elles et très probablement closes au dehors. Il est assuré que la porte d'accès a été placée haut du sol et que l'on y accédait par une échelle mobile. Cette "Domus" ou maison forte est la préfiguration des tours domaniales ou des donjons-porches. Son abandon au XIIIe siècle, qui semble s'être fait sans heurt (aucune trace d'incendie) pourrait s'expliquer par le rôle croissant du Château de Vêves dont l'existence est attestée depuis 1285. En effet, Rasse de Celles, chevalier possédait la villa de Farfol (Furfooz), le domaine et la haute justice en 1299. Furfooz devient donc une simple dépendance de la seigneurie de Celles, important domaine féodal ressortissant de la Principauté de Liège. Il sera propriété de la maison de Beaufort de la fin du XIIe siècle jusqu'à la révolution. En 1831, Furfooz est érigée en commune dans le cadre de la réorganisation du territoire. Source : http://www.dinant.be/index.htm?lg=1&m1=5&m2=16&m3=233 |