.... pour
gagner la Dune Dewulf via la Ferme du Nord et resdescendre vers l'Hôpital
Maritime et longerons la mer pou revenir dans les Dunes Marchand.
Hors affluence l’estran, partie couverte
et découverte par la mer au rythme des marées, semble désert.
Pourtant, à y regarder de plus près, de nombreuses espèces
animales, à la vie « mouvementée », y ont élu
domicile. Sous le sable, d’abord, fourmillent de drôles de petites
bêtes. Des coquillages, bien sûr, tels les couteaux, dont les
siphons assurent le contact avec l’eau de mer et leur permettent ainsi
de respirer. Les crabes, à la démarche nulle autre pareille,
aiment aussi jouer à cache-cache avec le sable. D’autres ont
plutôt intérêt à ne rien dévoiler : ce
sont les petits vers « de sable », qui creusent des galeries
et en rejettent le surplus sur la plage ; ils sont les mets préférés
des oiseaux et des attrape-nigauds appréciés des pêcheurs.
Quel curieux mimétisme unit d’ailleurs les pêcheurs et
les oiseaux, occupés à scruter le sol, à la recherche
des précieux vers. La mouette rieuse qui enchaîne les vols
planés et les loopings, au-dessus de l’eau, trouve le spectacle
plutôt rigolo. Ces cris trahissent une certaine joie de vivre à
côtoyer l’estran, finalement pas si désertique que cela.
L’odeur marine des algues, embaume l’air ; les embruns fouettent
le visage ; le clapotis des vagues est un agréable refrain et le
spectacle est assuré par les phoques au loin ou la course des bécasseaux
sur la plage. En fin de compte, les randonneurs retrouveront sur l’estran
le goût des plaisirs simples !