
La serveuse de Santo Domingo voulut séduire le jeune homme qui la repoussa vertueusement.
Vexée, la serveuse cacha une coupe en argent dans les bagages du jeune homme et, lorsque les pélerins poursuivirent leur chemin, la jeune fille dénonça le vol au maire.
Les lois d'alors (privilège d'Alphonse X le Sage) punissaient de
la peine de mort le délit de vol et, une fois appréhendé
et jugé, le pélerin innocent fut pendu.
Lorsque ses parents reprirent le chemin de St Jacques, ils allèrent
voir leur fils pendu. Arrivant sur le lieu du supplice, ils entendirent
sa voix disant que Santo Domingo lui avait conservé la vie en le
tenant par les pieds.
Il partirent immédiatement chez le maire et lui contèrent
le prodige.
Incrédule, le maire leur répondit que leur fils était aussi vivant que le coq et la poule rôtis qu'il s'apprêtait à manger. A ce moment précis, le coq et la poule se couvrirent de plumes et se mirent à chanter.
En souvenir de ce miracle, on a ouvert une niche gothique, que l'on appelle
Gallinero (c'est plus joli que notre "poulailler"), fermée
par une grille Renaissance, dans une croisée du transept.
Dans cette superbe cage, vit un beau couple tout blanc, coq et poule, provenant
de donations
et changé chaque mois.
Première mention du coq et de la poule, dans un document de 1350
des archives
de la Cathédrale.
Source: http://pagesperso-orange.fr/lebonheur-vers-compostelle/pages/legendes.html