« La Recevresse » (à droite) est un monument unique
au monde (sa reproduction, grandeur nature, se trouve au musée
national des monuments français à Paris).
Ce chef d’œuvre du gothique flamboyant a vraisemblablement
été construit à l’endroit de la découverte
de la statue miraculeuse « sur son buisson d’épines
». Il remplace un premier oratoire plus modeste. Au début
du XIVe siècle, lorsque la statue de Notre-Dame d’Avioth
put entrer dans son église, une autre statue de la Vierge prit
sa place pour recevoir, en son nom, les offrandes des pèlerins.
On appela cette statue : la Vierge Recevresse.
Avec le temps, le nom de Recevresse fut donné au monument.
Ainsi, depuis huit siècles, La Basilique d’Avioth a été
construite et entretenue grâce à des dons et à des offrandes.
C’est encore le cas aujourd’hui. Grâce à la générosité
des adhérents de l’association des amis de la Basilique d’Avioth
et des nombreux pèlerins qui viennent prier Notre-Dame d’Avioth,
la commune peut engager régulièrement des travaux et obtenir
l’aide du conseil général de la Meuse et la direction
régionale des affaires culturelles de Lorraine.
Les menottes au-dessus de la statue ont été
placées là par des prisonniers en signe de reconnaissance
à Notre-Dame d’Avioth pour leur délivrance.
Les armoiries sur le mur sont celles de Gilles de Rodemack,
prévôt de Montmédy et gouverneur du Luxembourg au début
du XVe siècle.