LIEGE - ACTE 2: SAINT-JACQUES
C'est en1016 que l'évêque
Baldéric fonda l'abbaye de Saint-Jacques dans le quartier de l'île.
De 1514 à 1538, une nouvelle abbatiale fut construite en remplacement
de l'édifice roman primitif dont seul l'avant-corps de la seconde moitié
du 12è siècle a été conservé. Le nouvel
édifice est en style gothique flamboyant et compte parmi les merveilles
du pays, à la fois par le décor architectural et par les trésors
qu'il renferme.
Ce joyau du Patrimoine liégeois est une véritable dentelle de pierre , sa voûte un immense berceau coloré.
Un portail renaissant dessiné par Lambert Lombard est ajouté en frontispice au porche en 1558. Le Patrimoine mobilier est extrêmement riche et varié.
Les verrières de l'abside du choeur sont ornées de vitraux datant de 1525 à 1531 et offerts par les donateurs qui s'y sont fait représenter. Le vitrail le plus célèbre est celui des trente-deux bons métiers de la cité de Liège avec les blasons des corporations.
Lés stalles gothiques du 14è siècle, dans lesquelles les moines prenaient place pour chanter l'office, sont le reflet de l'esprit satirique médiéval. De la même époque date , un couronnement de la Vierge en pierre de sable, placé dans le portail.
Adossés au pilier de la nef, les statues baroques, en bois de tilleul, de Jean Delcour sont peintes en blanc à l'imitation du marbre de Carrare. Dans le fond de l'église, l'orgue est logé dans un magnifique buffet renaissant dè 1600 surmontant l'ancien jubé gothique avec sa galerie des apôtres. Dans les bas-côtés, les autels récupérés du jubé de 1602, présentent des bas-reliefs en albâtre montrant les mystères glorieux et douloureux.
Dans le choeur, un double escalier hélicoïdal, fantaisie de l'architecte, attire la curiosité des visiteurs depuis plusieurs siècles. Au 19è siècle, Jean de Béthune, père du mouvement néogothique en Belgique, a dessiné plusieurs' pièces de mobilier parmi lesquelles l'autel du Sacré-Coeur et le reliquaire de Saint-Jacques.
En 1785, l'abbaye fut sécularisée et Saint-Jacques devint ainsi la huitième collégiale de Liège avant que le chapitre ne soit définitivement supprimé en 1797. L'édifice est sauvé in extremis de la démolition et, après le Concordat, l'église est rendue au culte en tant qu'église paroissiale primaire.
L'église est dédiée à Saint-Jacques-le-Mineur; bien qu'elle possède également une relique de Saint-Jacques-le-Majeur ramenée de Compostelle en 1056 par le moine Robert. Les reliques de l'un et de l'autre se trouvent dans le reliquaire de la "chapelle Saint-Jacques"
Ce joyau du Patrimoine liégeois est une véritable dentelle de pierre , sa voûte un immense berceau coloré.
Un portail renaissant dessiné par Lambert Lombard est ajouté en frontispice au porche en 1558. Le Patrimoine mobilier est extrêmement riche et varié.
Les verrières de l'abside du choeur sont ornées de vitraux datant de 1525 à 1531 et offerts par les donateurs qui s'y sont fait représenter. Le vitrail le plus célèbre est celui des trente-deux bons métiers de la cité de Liège avec les blasons des corporations.
Lés stalles gothiques du 14è siècle, dans lesquelles les moines prenaient place pour chanter l'office, sont le reflet de l'esprit satirique médiéval. De la même époque date , un couronnement de la Vierge en pierre de sable, placé dans le portail.
Adossés au pilier de la nef, les statues baroques, en bois de tilleul, de Jean Delcour sont peintes en blanc à l'imitation du marbre de Carrare. Dans le fond de l'église, l'orgue est logé dans un magnifique buffet renaissant dè 1600 surmontant l'ancien jubé gothique avec sa galerie des apôtres. Dans les bas-côtés, les autels récupérés du jubé de 1602, présentent des bas-reliefs en albâtre montrant les mystères glorieux et douloureux.
Dans le choeur, un double escalier hélicoïdal, fantaisie de l'architecte, attire la curiosité des visiteurs depuis plusieurs siècles. Au 19è siècle, Jean de Béthune, père du mouvement néogothique en Belgique, a dessiné plusieurs' pièces de mobilier parmi lesquelles l'autel du Sacré-Coeur et le reliquaire de Saint-Jacques.
En 1785, l'abbaye fut sécularisée et Saint-Jacques devint ainsi la huitième collégiale de Liège avant que le chapitre ne soit définitivement supprimé en 1797. L'édifice est sauvé in extremis de la démolition et, après le Concordat, l'église est rendue au culte en tant qu'église paroissiale primaire.
L'église est dédiée à Saint-Jacques-le-Mineur; bien qu'elle possède également une relique de Saint-Jacques-le-Majeur ramenée de Compostelle en 1056 par le moine Robert. Les reliques de l'un et de l'autre se trouvent dans le reliquaire de la "chapelle Saint-Jacques"