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Landelies, le château de Hourpes,
Les Waibes, la collégiale de Lobbes, Grignard, Labuissière
Hourpes
Histoire du hameau et de son industrie
En 1843, grâce à l’Atlas des Chemins,
on apprend que les usines sont détenues par la société Destombes & Cie de Mons. On apprend aussi que certains prés du hameau et de Grand Courant
appartenaient alors à de vieilles familles bourgeoises de
Thuin ou de l’ancienne Thudinie Liégeoise, prés qu’ils louaient
ensuite à des paysans des environs. En 1848 quand en France
la République fut à nouveau proclamée cela amena les bourgeois
de Belgique à reprendre leur argent en panique et des grèves
éclatèrent. Un autre événement important dans l’essor des
usines de Hourpes fut la mise en circulation de la ligne
de Chemin de Fer du Nord en 1852. Elle facilita grandement
les importations de matières premières et exportations de
produits finis, et draina également des ouvriers venant des
villes et villages voisins (entre Charleroi et Fontaine-Valmont).
Un raccordement aux usines fut construit également.
En 1858, on établit le plan Popp qui
recensait toutes les propriétés du royaume à taxer. D’après
celui-ci, les propriétaires des usines était cette fois la
« SA des Haut-Fourneaux , Forges et Laminoirs de la Sambre
» basée à Thuin. Le détail des propriétés de cette société
était le suivant : 14 maisons (dont un coron de 8 maisons),
3 haut-fourneaux, 3 vergers, 3 étangs et 3 prés, soit 11ha
en tout. Ce qui prouve l’agrandissement important du site.
En 1865, Emile Bonehill-Servais,
fils de Thomas Bonehill, racheta les usines au nom des frères
Bonehill. 20 ans plus tard, il fit construire deux nouveaux
corons, un au chemin des Bonniers et un à la Mallavée près
de la Sambre, puis en 1887 il fit édifier le château et son
parc après avoir fait raser le seul petit coron existant.
Outre les nombreux ouvriers habitant ces corons, d’autres
ouvriers venaient en nombre des Waibes tout proche et comme
on travaillait 24h/24 en 3 pauses, d’autres ouvriers venaient
de plus loin, grâce à la ligne de Chemin de Fer du Nord d’abord,
puis, avec l’installation de la ligne de l’Ouest à Thuin
en 1885, d’autres venaient de Rance, Beaumont, Strée ou Thuillies.
Entre 1880 et 1914, Hourpes connut
son apogée industriel grâce à une stabilité monétaire et
du travail pour tous. L’usine produisait jusqu’à 48000 tonnes
de fonte par jour en utilisant jusqu’à 140000 tonnes de minerai,
de la castine (=calcaire) jusqu’à 19000 tonnes et jusqu’à
53000 tonnes de coke. Les minerais provenaient même de France
(Nancy) par la Sambre.
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