Randonnées du dimanche

Voici ce que sera notre parcours (les distances ne tiennent pas compte d'éventuels détours pour le logement ou la visite de différents sites le long du parcours).
ATTENTION
: N'oubliez pas de prendre votre maillot de bain !

04/8 - Etape 01: Trajet Bruxelles/Perpignan en TGV - Logement à Perpignan
05/8 - Étape 02: Durban/Tuchan : 25,5 km
06/8 - Étape 03: Tuchan/Duilhac-sous-Peyrepertuse : 24 km
07/8 - Étape 04: Duilhac-sous-Peyrepertuse/Prugnanes : 17,5 km
08/8 - Étape 05: Prugnanes/Aigues-Bonnes : 15 km
09/8 - Étape 06: Aigues-Bonnes/Labau : 26,5 km
10/8 - Étape 07: Labau/Puivert : 27,5 km (Possibilité de quitter)
11/8 - Étape 08: Puivert/Espezel : 17 km
12/8 - Étape 09: Espezel/Comus : 20, 5 km
13/8 - Étape 10: Comus/Montségur : 14,5 km
14/8 - Étape 11 : Montségur/Roquefixade : 16,5 km
15/8 - Étape 12: Roquefixade/Foix : 18,5 km - Logement à Toulouse
16/8 - Etape 13: Visite de Toulouse la rose - Logement à Carcassonne
17/8 - Etape 14: Visite de Carcassonne

18/8 - Etape 15: Retour vers Bruxelles en avion

En plus des citadelles cathares, nous aurons avant tout l'occasion de découvrir de somptueux paysages.

 

Étape 1 : Bruxelles à Perpignan : 4 août 2007
Logement - Auberge de Jeunesse de Perpignan (*)

Départ de Bruxelles à 12h20. Arrivée à Lille Europe à 12h55
Départ de Lille Europe à 15h10. Arrivée à Perpignan à 21h42

(*) Allée Marc Pierre - Parc de la Pépinière - Ave. de la Grande Bretagne - 66000 - Perpignan - Tel : 0468346332 - Fax : 0468511602

Étape 2 : Durban/Tuchan : 25,5 km - 5 août 2007
Logement - Hôtel le Globe

Départ en car de Perpignan vers Durban ou envrions immédiats (Balade Cathare) à 7h30 !

Cette deuxième étape traverse les Corbières viticoles de part en part. Ici, la vigne gagne sur la garrigue, couvrant vallées et coteaux, favorisée par la nature du sol et le climat propices à la production d'excellents crus. Au-dessus des vignobles, sur les chaînons calcaires, abrupts, et les plateaux arides, s'accrochent chênes verts, genévriers de Phénicie, cades et kermès.
Cette partie du parcours porte la découverte de châteaux comme Nouvelles, Aguilar, Domneuve. Dans cette étape apparaît la ligne de défense des " Marches d'Espagne " à l'horizon sud du massif des Corbières, toute crénelée de forteresses montant la garde sur la frontière de l'Aragon.
Prétendument " cathares " et bien que leur construction soit souvent antérieure à la Croisade, les ruines des fortifications actuelles sont celles de forteresses royales. (1)

Château de Durban

La 1ère mention de Durban date de 1020. Le château de Durban apparaît au XIe siècle avec les seigneurs de Durban. A XIIe siècle, la puissante famille de Durban possédait Leucate et Fabrezan ainsi que des terres et des droits seigneuriaux à Fontjoncouse et à Villesèque.

Fait marquant : Gabriel de Gléon, Baron de Durban, eut l’honneur de recevoir dans son Château, la Prince de Condé en 1639. Joseph de Gléon, Baron de Durban fut le dernier descendant direct de la famille qui occupa pendant 600 ans le château. Il mourut sans enfant en 1787. Tout laisse à penser que le château ne fut plus habité après sa mort. Il fut ensuite vendu par le dernier héritier en 1873 et servit de carrière de pierres.

Il est aujourd’hui la propriété de la commune et remis en valeur par l’association du Comité de Sauvegarde du Vieux Durban.


Aguilar

Au Moyen Age, le château d'Aguilar était une possession de la famille seigneuriale de Termes. Cette dernière s'illustra lors de la Croisade contre les Cathares par sa résistance pugnace contre les troupes françaises. Pourtant, c'est bien Olivier de Termes devenu le vassal et l'ami de Louis IX, qui vend le château d'Aguilar à son suzerain pour 3320 livres tournois. Un nouvelle ère de reconstruction s'ouvre pour Aguilar. Ainsi, en 1260, Aguilar devient lui aussi un des cinq fils de Carcassonne avec Peyrepertuse, Termes, Puilaurens et Quéribus, c'est à dire une des forteresses militaires ayant pour fonction la surveillance de la frontière avec le royaume d'Aragon. Deux enceintes polygonales concentriques caractérisent ce château. La première est flanquée de six tours circulaires. La seconde semble correspondre à la construction primitive. Elle s'ouvre au nord sur le donjon quadrangulaire.

(*) HOTEL LE GLOBE, M. Mostacchi Roland, tél. 04 68 45 47 99


Vers le Haut de la page

 

Étape 3 : Tuchan/Duilhac-sous-Peyrepertuse : 24 km - 6 août 2007
Logement - Embellie Cathare (http://embelliecathare.free.fr/)

Nous tomberons en plein festival médiéval !

Ultime refuge des Parfaits dans la guerre des châteaux, le donjon de Quéribus domine de sa masse une troisième étape propice à la contemplation. Cette partie du" Sentier Cathare " permet d'admirer un paysage étrange fait de parois calcaires où s'accrochent les châteaux-sentinelles, de garrigues touffues et de vignobles donnant l'excellent vin qu'appréciait, dit-on, le légendaire curé de Cucugnan. Cette étape est certainement la belle des Corbières

Blotti aux pieds de Quéribus, le village de Cucugnan (Cucuniano), est mentionné pour la première fois en 951. A la fin du Xème siècle, l'émiettement du pourvoir carolingien entraîne la multiplication des forteresses sur les hauteurs (Quéribus, Peyrepertuse). En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui lui appartient entrent dans le domaine du comte de Barcelone. En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et le royaume d' Aragon, dans le Fenouillèdes. Cucugnan vit désormais dans une zone peu sûre. Le village serait détruit à la fin du XVème siècle. Au XVIème siècle, le nouveau village s'organise au dessous du village médiéval ruiné. Une porte fortifiée en plein cintre semble attester d'une enceinte villageoise. Une maison "du seigneur" st mentionnée en 1692 sur les documents d'archives. De nos jours, le pittoresque village de Cucugnan, vit essentiellement de la viticulture et du tourisme. Construit en amphithéâtre, parcouru de venelles, de rues escarpées, il est dominé par un moulin à vent dit "le moulin d'Omer". (2)

Vierge

Le vocable de l'église paroissiale de Cucugnan laisse supposer l'ancienneté de l'implantation du bâtiment religieux, à l'époque carolingienne, sans impliquer pour autant un habitat regroupé. Quand les seigneurs de Cucugnan s'installent et affirment leur pouvoir, le lieu de culte est délacé dans leur château, sur le terre-plein en haut du village. L'église est mentionnée pour la première fois en 1360.
Très détériorée, elle est détruite vers 1860 pour servir à la construction de l'église actuelle. Elle a fait l'objet d'une restauration en 1991.
L'église néo-gothique, est composée d'une nef à trois travées, d'u choeur polygonal, de deux chapelles formant transept et d'un clocher au nord du choeur. L'ensemble de l'édifice est voûté de croisées d'ogives retombant sur culots.
La chapelle nord est dédiée à Sainte Marguerite et abrite deux statues. Dans le choeur, on peut voir Sainte Agathe encadrée par Saint Julien et Sainte Basilisse. L'ensemble de ces statues en bois daterait du XVIIème .
La chapelle sud abrite une statue de la Vierge enceinte du XVIIème siècle. L'originalité de cette représentation a éveillé la curiosité des visiteurs. Aujourd'hui, une exposition sur "Les Vierges enceintes en France" est présentée à l'intérieur du monument.

Château de Quéribus

Quéribus (Popia Cherbucio) est mentionné pour la première fois en 1020, sur le testament de Bernard Taillefer, comte de Bésalù. En 111, le comte de Bésalù entre sous la domination du Comte de Barcelone. Ce dernier devient Roi d'Aragon (Nord-est de l' Espagne actuelle en 1162. Quéribus garde alors le nord de l'Aragon.

Lors de la croisade contre les Albigeois déjà mentionné, il abrite des religieux cathares : Benoît de Termes, diacre du Razès, s'y réfugie et y meurt en 1241. Quéribus est le dernier bastion à tomber aux mains des croisés français en 1255. Le chevalier Chabert de Barbaira tient alose cette ultime défense.

Le château entre dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis. En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et l'Aragon au sud des Corbières, à portée de vue de Quéribus. Ce dernier devient une pièce maîtresse du dispositif défensif français dont de centre de commandement est Carcassonne. Il est l'un des "cinq fils de Carcassonne" : Quéribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes.

Entièrement reconstruit par les rois de France à la fin du XIIIè et XIVè siècle, il perd son intérêt stratégique en 1659. Le Traité des Pyrénées fixe alors définitivement une nouvelle frontière entre la France et l'Espagne.

Château de Padern

Padern : accrochées à un piton rocheux, les ruines du château dominent le village. Ce château surveille les vallées du Verdouble et du Torgan. Padern est mentionné pour la première fois au IXe siècle. A cette époque, il appartient à l'abbaye de Lagrasse. Du château médiéval, il ne reste malheureusement rien. Pourtant Padern abrita des chevaliers occitans en rébellion au Roi de France.
Ainsi, Chabert de Barbaira et Guillaume de Peyrepertuse y trouvèrent refuge lors de leur fuite. La bâtisse constituait un élément de protection et de surveillance de plus dans le maillage de ce terrotoire frontière. L'édifice actuel correspond à une construction du XVIIe siècle réalisée par le seigneur Pierre de Vic qui en fait l'acquisition à cette période.

(*) EMBELLIE CATHARE - http://le-gite-et-le-couvert.chez-alice.fr/
6, rue de l'école - 11350 Duilhac sous Peyrepertuse - Tél. (0033) 0468 450 310
 GSM: (0033) 0688 147 776

Vers le Haut de la page


La Grande Variante Sud

Le parcours, qui n'allongera pas votre traversée de la mer à Montségur, vous fera éviter le massif de Bugarach et le village du même nom. Cet itinéraire réalisable en 4 étapes quitte les Corbières et le Fenouillèdes pour accéder très vite au front pyrénéen où est accroché le superbe château de Puilaurens. Pour rejoindre l'itinéraire principal, il faudra franchir les profondes vallées de l'Aude et du Rebenty, et parcourir quelque peu le Pays de Sault. L'extrême diversité des paysages en si peu de distance ne peut que satisfaire les randonneurs (et les deux vallées traversées ont aussi participé à l'histoire cathare).

Étape 4 : Duilhac-sous-Peyrepertuse/Prugnanes : 17,5 km - 7 août 2007
Logement : Gîte Benjamin

Château de Peyrepertuse

Le site de Peyrepertuse a été occupé à l'époque romaine, dès les débuts du Ier siècle avant J.-C.

La première mention du château date de 1070, à une époque où le Pérapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Besalù. Passé ensuite dans le domaine des comtes de Barcelone (1111), le château devient un fief de la vicomté de Narbonne. Au cours de la croisade contre les Albigeois, Guillaume de Peyrepertuse, ne voulant pas faire sa soumission, est excommunié en 1224. Après l'échec du siège de Carcassonne, Guillaume se soumet et le château devient possession française en novembre 1240. Deux années plus tard, Saint Louis ordonne la réalisation de l'escalier qui porte son nom aujourd'hui. Dans les années 1250-1251, le donjon Sant-Jordi est en cours de construction, on réaménage aussi le Donjon Vieux et l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement.

Avec le traité de Corbeil (1258), Peyrepertuse devient l'une des forteresses royales françaises avancées sur la frontière du royaume d'Aragon. Et, en 1285, le château sert de résidence forcée à des notables de Perpignan, lors de la guerre de Philippe le Hardi contre les Catalans. En 1355, il est remis en état de défense, et en 1367-1368, Charles V, roi de France, autorise Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, à se réfugier dans le château après la defaite de Navaretle. L'année 1542 voit Peyrepertuse sur pied de guerre. Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, il est pris et exécuté avec quatre compliœs. Déclassé comme place frontière par le traité des Pyrénées (1659), il perd son intérêt stratégique. Peyrepertuse est alors occupé par une faible garnison de «mortes-payes» commandée par un officier subalterne, tout en conservant un gouverneur nominal. Il est abandonné aux premières années de la Révolution et vendu comme Bien National en 1820. En 1950 commencent les premières campagnes de consolidation du monument.

Gorge de Galamus

Les Gorges de Galamus : Au Nord, le site grandiose des "gorges de Galamus", site naturel classé et protégé, fut sans doute le premier lieu habité de Saint-Paul, nos ancêtres trouvant refuge dans les grottes calcaires qui percent à cet endroit les parois vertigineuses.

Dans une profonde faille, l'Agly bouillonne et gronde à la grande joie des sportifs. Sur ses flancs abrupts s'accrochent courageusement le chêne vert, le gènevrier, la sabine et le cyclamen des Baléares, sous le regard perçant de l'aigle de Bonelli. La route sinueuse qui domine les gorges a séduit de nombreux publicitaires (Peugeot 206 S16,…).

Au Sud, la "Clue de la Fou", cluse impressionnante, tranche la montagne en deux, tel un écho tellurique de Galamus. Cette brèche s'ouvre vers le Sud et le pont gallo-romain.

(*) Mme Maria Riehl, 4 rue de Palmières, 66220 Prugnanes. Tél. 04.68.35.17.13. Fax. 04.68.59.13.59 (mairie). Courriel : maria.riehl@wanadoo.fr
http://perso.orange.fr/gitebenjamin/Gite%20Benjamin_fr/index.html

Vers le Haut de la page

 


Étape 5 : Prugnanes/Aigues-Bonnes : 15 km - 8 août 2007
Logement : Gîte d'étape d'Aigues-Bonnes

Saint-Paul de Fenouillet : Le centre ville de Saint-Paul, en forme typique "en parapluie" voit ses rues converger vers l'église du XIVème siècle, dédiée à Saint-Pierre. Les visiteurs remarqueront son clocher habillé d'un campanile en fer forgé et pourront contempler son très beau rétable du XVIIème siècle parfaitement conservé.

Mais le bâtiment le plus symbolique de Saint-Paul est son "Chapitre", classé Monument Historique, et surtout le clocheton du XVIIème siècle qui surplombe sa chapelle. Cette collégiale, très riche jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, fut malheureusement vendue aux enchères à la Révolution et transformée en appartements privés. D'importants travaux de restauration sont programmés par les ministères de la Culture et des Bâtiments Historiques ainsi que par la commune afin de lui faire retrouver sa magnifiscence d'antan : le XVIIème siècle dans toute sa splendeur, grâce à des gypseries (stucs) sculptées.

Du haut de son très beau clocher heptagonal, unique en Languedoc-Roussillon, une très belle vue panoramique s'ouvre à vos yeux : Galamus, la Clue de la Fou, la vallée de Saint-Paul et son vignoble.

(*) http://accueil.paysan.free.fr/index.php?option=com_wrapper&Itemid=60
CHAZALET Colette - Aygues Bonnes - 11140 LAPRADELLE PUILAURENS - France
Tél/Fax : 04 68 20 51 90

Vers le Haut de la page


Étape 6 : Aigues-Bonnes/Labau : 26,5 km - 9 août 2007
Logement : Gîte d'étape de Labau

Château de Puilaurens

Site stratégique par excellence, le château de Puilaurens se dresse sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane, à 697 m d'altitude ; il verrouillait l'une des portes du Fenouillèdes et était l'un des 5 fils de carcassonne. Puilaurens fut pendant quatre siècles la forteresse la plus méridionale de France.

Ce château, qui accueillit de nombreuses personnalités cathares, fut surtout l'ultime citadelle et le refuge inviolé des Seigneurs de Peyrepertuse et de tous ceux qui vivaient dans la clandestinité.

Le château présente deux ensembles architecturaux distincts. La première enceinte abrite le donjon ainsi qu'une tour nommée «Tour de la Dame Blanche».

Au bout d'une allée rocailleuse, on aborde les premiers éléments défensifs du château, un dispositif et chicane qui compliquait l'accès au château en cas d'attaque. Château pédagogique par excellence, Puilaurens représente le site défensif le plus complet.

(*) 1 km à l'ouest du village, dans les gorges du Rebenty. Accès par la vallée de l'Aude et Axat - Patrice Somogyi - Labau -   - 11140 - Marsa - Tél. 04.68.20.54.12

Vers le Haut de la page

 


Étape 7 : Marsa (Labeau)/Puivert : 27,5 km - 10 août 2007

Logement : www.gite-puivert.com



Château de Puivert

Des châteaux Cathares, le château de Puivert est certainement l'un des mieux conservé. Il est aussi l'un des plus intéressants monuments du XIVe siècle. Avec son donjon haut de 35 mètres dans lequel quatre splendides salles se superposent, ses six tours de défense, cette forteresse domine l'ancien lac glaciaire de Puivert.

Son donjon récemment restauré offre une vue sur la plaine du Quercorb au nord, à l'ouest Montségur dans les cimes des Pyrénées et à l'est, le pic de Bugarach. Par son immense basse-cour, le château de Puivert, nous rappelle les tournois et les joutes chers aux Chevaliers, et par sa fantastique salle des musiciens les chants récits et cours d'amour des plus grands troubadours des XIII et XIVe siècles.

L'élite des Troubadours du Pays d'Oc se rencontrait au château de Puivert en 1170 Peire d'Auvergne y composa sa fameuse Galerie Littéraire. C'est probablement en souvenir de ces troubadours que Thomas II de Bruyères à l'occasion de l'édification du donjon, fit sculpter dans la salle des musiciens sur le cul de lampe, huit personnages porteurs d'instruments de musique du Moyen Âge, cornemuse, tambourin, vielle ou viole, luthée, orgue portatif, psaltérion triangulaire ornent ces chapiteaux.
Ce havre de paix ne fait pas oublier le drame de la prise du château en 1210 par une colonne de l'armée de Simon de Montfort commandée par Pons de Bruyères. Il prit le château après trois jours de siège et l'obtint en récompense et s'y installa.

(*) http://www.gite-puivert.com/ 19 route 117 - 11230 Puivert - 04 68 20 80 69

Vers le Haut de la page



Étape 8 : Puivert/Espezel : 17 km - 11 août 2007
Logement : Le Relais du Pays de Sault


Cette étape essentiellement forestière traverse les forêts de Lescale et de Picaussel, passage traditionnel vers les hauts plateaux. On pénètre ici dans le pays de Sault,
entablement calcaire précédant les hautes montagnes pyrénéennes, dont l'altitude varie entre 950 et 1300 mètres. Les activités principales sont la sylviculture et l'élevage, en cette zone qui constitue la partie pyrénéenne du département de l'Aude. C'est là que peuvent se rencontrer de grands mammifères.

Vers le Haut de la page


Étape 9 : Espezel/Comus : 20, 5 km - 12 août 2007
Logement : www.gites-comus.com


Le sentier se poursuit dans le même milieu géographique à travers le nord-ouest du Pays de Sault. L'importance de la forêt permet de s'attarder sur son histoire.Telle qu'elle se présente, la forêt est le résultat d'un processus historique complexe où ont interféré les exigences de l'économie paysanne traditionnelle, les facteurs naturels et l'autorité administrative de l'État depuis l'Ancien Régime. Cette étape permet de faire halte tout près du village de Montaillou pour lequel a été décrit le quotidien des habitants au XIVe sièclt à travers les interrogatoires de l'inquisiteur Jacques Fournier.

(*) http://www.gites-comus.com/gite_info.htm
Tel : 0033(0)4.68.20.33.69 - mobile : 0033(0)6.70.38.83.86 - Fax: 0033(0)4.68.20.39.33
GITES et LOISIRS de MONTAGNE à 11340 COMUS (France)

 

Vers le Haut de la page

 


Étape 10 : Comus/Montségur : 14,5 km - 13 août 2007
Logement : Montségur


Cette étape assure la transition de l'Aude en Ariège, et du Pays de Sault au Pays d'Olmes. Après un détour dans les surprenantes gorges de la Frau, le sentier gagne le château de Montségur, visible dès qu'on accède au faîte du versant ouest des gorges. Le pog de Montségur symbolise la résistance de l'Église cathare finissante face à l'Église de Rome, mais aussi face au roi de France qui prit possession du site après la reddition et le bûcher de 1244.

Château de Montségur

Un site aussi singulier ne pouvait laisser indifférentes les diverse civilisations qui l'ont découvert. Ces qualités stratégiques, le caractère insolite de son relief et les ressources minières de la région ont été les facteurs d'implantation à différentes époques. Cependant, il est difficile de définir les occupations successives du sol: toutes s'étant succédées sur l'unique plate-forme sommitaux.
Les premiers éléments de datations sont donnés par quelques vestiges de l'industrie lithique préhistorique.

Un ensemble homogène de broyeurs, pendeloque, pointes de flèches et lames en silex, allènes et céramiques atteste une implantation à l'époque chasséenne ou Chalcolithique (environs entre 2400 et 1800 av. J.C).

Les abris ou sépultures voisines apportent aussi le témoignage d'une occupation à proximité de l'Age de Bronze à l'age de Fer (de 1800 à 750 av. J.C). Les peuplades protohistoriques de l'oppidum du Mayne très voisin, ont vraisemblablement occupé le piton rocheux, tout comme les romains. Toutefois, les documents sont trop diffus pour pouvoir affirmer que l'implantation fut importante et permanente. Puis, aucun jalon jusqu'au XIIIe siècle, aucune pièce du haut Moyen-age ne viennent éclairer cette longue période qui, au début du XIIIe siècle laisse la ruine d'un édifice: «Montségur I».

MONTSÉGUR AU MOYEN-AGE

Les premiers documents relatifs à la mise en défense de la montagne nous apprennent qu'une communauté y était établie avant 1204. La partie sommitale de la montagne devait, alors être aménagée pour constituer des abris rudimentaires, avant de devenir permanentes; C'est à cette époque que le clergé cathare demanda à Raymond de Péreille de relever de ses ruines un édifice subsistant et mettre en défense «Montségur II».

A partir de 1232, les cathares demandèrent de vivre dans le château. Tout porte à croire que les derniers renforcements des défenses furent effectués à cette époque. Montségur devint alors, le siège de leur église. en 1241, Raymond VII, comte de Toulouse, promit au roi de détruire le château, il y mit le siège sans conviction et sans résultats.

Deux ans après, le concile de Béziers décide l'anéantissement de Montségur. Le siège débute au printemps. Et sous la conduite de Hugues de Arcis, sénéchal de Carcassonne et de Pierre Amiel archevêque de Narbonne, une importante armée prend position au pied de la montagne sans toutefois interrompre les contacts des assiégés avec l'extérieur. en novembre, Durand, évêque d'Albi, amène des renforts aux assiégeants. A la fin de l'année un groupe de croisés s'empare du poste de guet du Roc de la Tour et couvre l'armée qui s'implante sur la montagne. Elle gagne une pierrière qui, de la Barcane, menace les toitures du château.

Le 1er mars 1244, une tentative de sortie des assiégés échoue. Le lendemain c'est la réddition. Une trêve de 15 jours leur est accordée à l'issue de la quelle les militaires ne seront pas inquiétés et les cathares choisiront de renoncer à leur foi ou de périr dans les flammes d'un bûcher.
Le 16 mars: 205 cathares résolus sont brûlés vifs; Guy II de Lévis prend possession de la place et y installe une garnison. Il rend hommage au roi en juillet 1245.

Alors qu'un chantier est vraisemblablement ouvert pour reconstruire le château «Montségur III», comme le laisse supposer l'architecture que nous avons aujourd'hui sous les yeux que l'on peut dater de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, tandis que le village va peu à peu revenir s'installer au pied de la montagne. Vers 1332, une église fut érigée au pied de la montagne afin d'éviter une ascension pénible aux habitants du village.

Au XIVe siècle, Montségur servait encore de sentinelle et surveillait les éventuelles infiltrations espagnoles qui pouvaient menacer, par revers, les forteresses du Kercob et des Corbières.
Le château était encore pourvu d'une garnison au milieu du XVe siècle.

LA DÉSERTION DE MONTSÉGUR

Vers 1496, le château était qualifié de «défensable», alors que le village devait être détruit durant les guerres de religion. Il fut reconstruit ainsi que son église vers la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, à l'emplacement où nous le trouvons aujourd'hui. Et le château semble alors, être abandonné définitivement.

(*) http://www.montsegur.org/html/etapes.htm
N°90 village - 09300 Montségur - Tel/fax : 05 61 01 08 57

Vers le Haut de la page


Étape 11 : Montségur/Roquefixade : 16,5 km - 14 août 2007
Logement : Le Relais des Pogs

L'avant-dernière étape poursuit la traversée du verdoyant Pays d'Olmes, pays de la laine de la corne, et fait découvrir les vestiges d'un des plus beaux châteaux médiévaux de l'Ariège, celui de Roquefixade, qui domine le village du même nom.



Château de Roquefixade

Sur la route reliant Foix à Lavelanet, une falaise curieusement déchiquetée découpe le paysage de la vallée de Lesponne.
A l’extrémité, on distingue les vestiges d’un château féodal enchâssé dans la roche, faisant face à celui de Montségur, aux massifs des Trois Seigneurs et du Saint-Barthélémy.

Longue de plus de cent mètres cette forteresse est divisée en deux enceintes: en bas, une cour entourée de courtines qui suivent la ligne de crête, en haut le château proprement dit, accessible par une sorte de sas fermé par deux portes en chicane, dominé par un donjon flanqué d’un corps de logis relativement spacieux, le tout bâti sur une arche qui enjambe une vaste faille de rocher, la fameuse «roca fissada» (roche fissurée).

L’existence du château est attestée depuis 1034. Les premiers seigneurs connus sont les seigneurs de Pailhès, branche de la famille de Rabat, et ils portent tous le nom de Bernard Amiel de Pailhès. Pendant la croisade contre les Albigeois, ils combattent aux côtés du Comte de Toulouse et de Foix dont ils sont les vassaux.

En 1278, le château est acheté par le roi qui assure l’entretien et le remaniement des fortifications, il y tiendra une garnison comportant un châtelain, un guetteur, un portier, douze sergents et des chiens de garde.

En 1463, Louis XI restitue le château à Gaston IV comte de Foix.
En 1632, Louis XIII ordonne son démantèlement au même titre que ceux des châteaux de Montaut, Tarascon, Labastide de Serrou. Après cette destruction il ne restera du château qu’un mur percé de deux fenêtres cintrées et une tour.

Après avoir été une possession des de Caulet, en 1675 la châtellenie est vendue à Vital Guilhem de Lestang, baron de Celles, et elle restera dans la famille jusqu’à la Révolution avant de devenir bien national et racheté par la famille Darnaud qui le conservera jusqu’à sa cession pour le franc symbolique à la commune de Roquefixade.

Les vestiges du châteaux les plus anciens datent du XIVe siècle, le donjon et l’enceinte ont été remaniés au XVe et XVIe siècles.

La présence du village est au moins aussi ancienne que le château mais il n’est mentionné qu’au XIIIe siècle (Histoire du Languedoc).
On sait que pendant la croisade il abrite des croyants cathares.

En 1246, Guillaume de Plaigne, l’un des principaux acteurs de l’Affaire d’Avignonet y vivait en famille.

Mais l’histoire locale se fait l’écho, en 1205, du mariage de Corba de Lanta (parente des Villemur de Pailhès) avec Raimond de Péreille, défenseur de la citadelle de Montségur. De leur union naissent cinq enfants dont Esclarmonde qui périt sur le bûcher de Montségur.

Le village est lui aussi brûlé et rasé par Simon de Montfort, il sera reconstruit sur ordre du roi en 1288 et le sénéchal de Carcassonne, Simon Briseteste y installe une bastide qui sera dotée la même année d’une charte de paréage.

«La Bastide de Montfort (Roquefixade) fut élevée en 1288 par Simon Briseteste, sénéchal de Carcassonne, au pied du château de Roquefixade devenu chef-lieu de châtellenie royale après que le roi Philippe le Hardi l’eût acheté au comte de Toulouse dont il relevait mais eût aussi indemnisé le comte de Foix qui le revendiquait. Le château et sa petite bastide étaient désormais position stratégique de surveillance aux frontières du pays de Foix» Claudine Pailhès, conservateur des Archives Départementales de l’Ariège.

(*) Le Relais des Pogs, cazal du dessus, 09300 ROQUEFIXADE (FRANCE)
Tél. : 05.61.01.14.50 / 05.61.02.78.65 / 06.74.97.20.09, Fax : 05.61.01.14.50

Vers le Haut de la page

 


Étape 12 : Roquefixade/Foix : 18,5 km - 15 août 2007
Logement à Toulouse

On chemine ici dans le dernier tronçon du Sentier Cathare, à travers la forêt domaniale de Pradières (Ariège) et jusqu'à Foix, chef-lieu de ce département. La dernière halte se fera dans le château de Foix, cette ancienne capitale du comté qui tint tête à Simon de Montfort et fut plus tard possession du célèbre Gaston Phébus.

Château de Foix

L’histoire de FOIX remonte à plus de quinze mille ans…

Les romains sont les premiers à apprécier le site et construisent un fort sur le piton rocheux. Au XIIème siècle, une vie urbaine se développe autour de l’abbaye Saint Volusien (849) et du château élevé avant l’an mil. Illustre propriétaire des lieux, Gaston Fébus le « Lion des Pyrénées » séjournera quelques temps au château comtal lors de visites sur ses terres.

FOIX connaît son apogée économique au XIVème. Elle doit son prestige à son rôle de capitale comtale, toujours conservé, de siège des Etats de FOIX et des Gouverneurs du Pays de FOIX. C’est cet héritage glorieux qui lui permet d’être choisie comme chef-lieu du nouveau département de l’Ariège en 1790.

(*) http://www.ibishotel.com/ibis/fichehotel/fr/ibi/1429/fiche_hotel.shtml
2, Rue Claire Pauilhac - 31000 - TOULOUSE - FRANCE
Tel : (+33)5/61636163 Fax : (+33)5/61630746

Vers le Haut de la page

 

Étape 13 : Toulouse - Carcassonne - 16 août 2007
Logement à Carcassonne

Après avoir visité la ville de Toulouse nous nous rendrons à Carcassonne.

(*) http://www.fuaj.org/aj/carcassonne/
AJ "Cité Médiévale" - Rue du Vicomte Trencavel - 11000 - Carcassonne
Tel : 0468252316 - Fax : 0468711484

 

Étape 14 : Carcassonne - 17 août 2007
Logement à Carcassonne

Visite de la ville de Carcassonne

(*) http://www.fuaj.org/aj/carcassonne/
AJ "Cité Médiévale" - Rue du Vicomte Trencavel - 11000 - Carcassonne
Tel : 0468252316 - Fax : 0468711484

 

Étape 15 : Carcassonne/Bruxelles - 18 août 2007

Départ de Carcassonne avec Ryanair Flight FR8024 Depart CCF at 17:25 and arrive CRL at 19:00

Vers le Haut de la page

(1) La description des étapes est tiré du livre "Le Sentier Cathare", Rando Editions (ISBN 2-84182-131-5)

(2) Les commentaires et photos sur les lieux proviennent des Offices de Tourisme et d'autres sites forts intéressants.

 

Il est toujours préférable de contacter le pilote pour prévenir de votre présence et être averti de tout changement éventuel de dernière minute. Dans la mesure du possible et sauf indication préalable du pilote, merci de monter dans la voiture de tête en cas de déplacement en train. Cela permettra à ceux qui montent en cours de trajet de nous retrouver facilement.

Prévoir pique-nique et boisson(s) lors des randonnées d'une journée. Les chiens ne sont pas admis. (Les grossiers personnages non plus !)

Vous désirez venir nous rejoindre afin de découvrir avec nous les beaux chemins, sentiers et voies de notre beau pays ? Pas de problème, la première participation aux randonnées du Cercle Pégase ne nécessite aucune cotisation préalable à notre club de marches. N’hésitez pas, venez nous rejoindre pour une randonnée pédestre ou à vélo et voyez si cela vous plaît et pourquoi pas, revenez régulièrement à nos activités.

Le Cercle Pégase asbl existe grâce à la participation d'organisateurs bénévoles dont la responsabilité ne peut en aucun cas être mise en cause. Chacun participe aux activités à ses propres risques.