Voici ce que sera notre parcours (les
distances ne tiennent pas compte d'éventuels détours
pour le logement ou la visite de différents sites le long
du parcours). 04/8 - Etape 01:
Trajet Bruxelles/Perpignan en TGV - Logement à Perpignan En plus des citadelles cathares, nous aurons avant tout l'occasion de découvrir de somptueux paysages.
Étape
1 : Bruxelles à Perpignan : 4 août 2007 Départ de Bruxelles à
12h20. Arrivée à Lille Europe à 12h55 (*) Allée Marc Pierre - Parc
de la Pépinière - Ave. de la Grande Bretagne - 66000
- Perpignan - Tel : 0468346332 - Fax : 0468511602 Étape
2 : Durban/Tuchan : 25,5 km - 5 août 2007 Départ en car de Perpignan vers Durban ou envrions immédiats (Balade Cathare) à 7h30 ! Cette deuxième étape
traverse les Corbières viticoles de part en part. Ici, la
vigne gagne sur la garrigue, couvrant vallées et coteaux,
favorisée par la nature du sol et le climat propices à
la production d'excellents crus. Au-dessus des vignobles, sur les
chaînons calcaires, abrupts, et les plateaux arides, s'accrochent
chênes verts, genévriers de Phénicie, cades
et kermès. La 1ère mention de Durban date de 1020. Le château de Durban apparaît au XIe siècle avec les seigneurs de Durban. A XIIe siècle, la puissante famille de Durban possédait Leucate et Fabrezan ainsi que des terres et des droits seigneuriaux à Fontjoncouse et à Villesèque. Fait marquant : Gabriel de Gléon, Baron de Durban, eut l’honneur de recevoir dans son Château, la Prince de Condé en 1639. Joseph de Gléon, Baron de Durban fut le dernier descendant direct de la famille qui occupa pendant 600 ans le château. Il mourut sans enfant en 1787. Tout laisse à penser que le château ne fut plus habité après sa mort. Il fut ensuite vendu par le dernier héritier en 1873 et servit de carrière de pierres. Il est aujourd’hui la propriété de la commune et remis en valeur par l’association du Comité de Sauvegarde du Vieux Durban.
Au Moyen Age, le château d'Aguilar était une possession de la famille seigneuriale de Termes. Cette dernière s'illustra lors de la Croisade contre les Cathares par sa résistance pugnace contre les troupes françaises. Pourtant, c'est bien Olivier de Termes devenu le vassal et l'ami de Louis IX, qui vend le château d'Aguilar à son suzerain pour 3320 livres tournois. Un nouvelle ère de reconstruction s'ouvre pour Aguilar. Ainsi, en 1260, Aguilar devient lui aussi un des cinq fils de Carcassonne avec Peyrepertuse, Termes, Puilaurens et Quéribus, c'est à dire une des forteresses militaires ayant pour fonction la surveillance de la frontière avec le royaume d'Aragon. Deux enceintes polygonales concentriques caractérisent ce château. La première est flanquée de six tours circulaires. La seconde semble correspondre à la construction primitive. Elle s'ouvre au nord sur le donjon quadrangulaire. (*) HOTEL LE GLOBE, M. Mostacchi Roland,
tél. 04 68 45 47 99
Étape
3 : Tuchan/Duilhac-sous-Peyrepertuse : 24 km - 6 août 2007
Ultime refuge des Parfaits dans la guerre des châteaux, le donjon de Quéribus domine de sa masse une troisième étape propice à la contemplation. Cette partie du" Sentier Cathare " permet d'admirer un paysage étrange fait de parois calcaires où s'accrochent les châteaux-sentinelles, de garrigues touffues et de vignobles donnant l'excellent vin qu'appréciait, dit-on, le légendaire curé de Cucugnan. Cette étape est certainement la belle des Corbières Blotti aux pieds de Quéribus, le village de Cucugnan (Cucuniano), est mentionné pour la première fois en 951. A la fin du Xème siècle, l'émiettement du pourvoir carolingien entraîne la multiplication des forteresses sur les hauteurs (Quéribus, Peyrepertuse). En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui lui appartient entrent dans le domaine du comte de Barcelone. En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et le royaume d' Aragon, dans le Fenouillèdes. Cucugnan vit désormais dans une zone peu sûre. Le village serait détruit à la fin du XVème siècle. Au XVIème siècle, le nouveau village s'organise au dessous du village médiéval ruiné. Une porte fortifiée en plein cintre semble attester d'une enceinte villageoise. Une maison "du seigneur" st mentionnée en 1692 sur les documents d'archives. De nos jours, le pittoresque village de Cucugnan, vit essentiellement de la viticulture et du tourisme. Construit en amphithéâtre, parcouru de venelles, de rues escarpées, il est dominé par un moulin à vent dit "le moulin d'Omer". (2) Le vocable de l'église paroissiale
de Cucugnan laisse supposer l'ancienneté de l'implantation
du bâtiment religieux, à l'époque carolingienne,
sans impliquer pour autant un habitat regroupé. Quand les
seigneurs de Cucugnan s'installent et affirment leur pouvoir, le
lieu de culte est délacé dans leur château,
sur le terre-plein en haut du village. L'église est mentionnée
pour la première fois en 1360. Quéribus (Popia Cherbucio) est mentionné pour la première fois en 1020, sur le testament de Bernard Taillefer, comte de Bésalù. En 111, le comte de Bésalù entre sous la domination du Comte de Barcelone. Ce dernier devient Roi d'Aragon (Nord-est de l' Espagne actuelle en 1162. Quéribus garde alors le nord de l'Aragon. Lors de la croisade contre les Albigeois déjà mentionné, il abrite des religieux cathares : Benoît de Termes, diacre du Razès, s'y réfugie et y meurt en 1241. Quéribus est le dernier bastion à tomber aux mains des croisés français en 1255. Le chevalier Chabert de Barbaira tient alose cette ultime défense. Le château entre dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis. En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et l'Aragon au sud des Corbières, à portée de vue de Quéribus. Ce dernier devient une pièce maîtresse du dispositif défensif français dont de centre de commandement est Carcassonne. Il est l'un des "cinq fils de Carcassonne" : Quéribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes. Entièrement reconstruit par les rois de France à la fin du XIIIè et XIVè siècle, il perd son intérêt stratégique en 1659. Le Traité des Pyrénées fixe alors définitivement une nouvelle frontière entre la France et l'Espagne. Padern : accrochées
à un piton rocheux, les ruines du château dominent
le village. Ce château surveille les vallées du Verdouble
et du Torgan. Padern est mentionné pour la première
fois au IXe siècle. A cette époque, il appartient
à l'abbaye de Lagrasse. Du château médiéval,
il ne reste malheureusement rien. Pourtant Padern abrita des chevaliers
occitans en rébellion au Roi de France. (*) EMBELLIE CATHARE - http://le-gite-et-le-couvert.chez-alice.fr/
La Grande Variante Sud Le parcours, qui n'allongera pas votre traversée de la mer à Montségur, vous fera éviter le massif de Bugarach et le village du même nom. Cet itinéraire réalisable en 4 étapes quitte les Corbières et le Fenouillèdes pour accéder très vite au front pyrénéen où est accroché le superbe château de Puilaurens. Pour rejoindre l'itinéraire principal, il faudra franchir les profondes vallées de l'Aude et du Rebenty, et parcourir quelque peu le Pays de Sault. L'extrême diversité des paysages en si peu de distance ne peut que satisfaire les randonneurs (et les deux vallées traversées ont aussi participé à l'histoire cathare). Étape
4 : Duilhac-sous-Peyrepertuse/Prugnanes : 17,5 km - 7 août
2007 Le site de Peyrepertuse a été occupé à l'époque romaine, dès les débuts du Ier siècle avant J.-C. La première mention du château date de 1070, à une époque où le Pérapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Besalù. Passé ensuite dans le domaine des comtes de Barcelone (1111), le château devient un fief de la vicomté de Narbonne. Au cours de la croisade contre les Albigeois, Guillaume de Peyrepertuse, ne voulant pas faire sa soumission, est excommunié en 1224. Après l'échec du siège de Carcassonne, Guillaume se soumet et le château devient possession française en novembre 1240. Deux années plus tard, Saint Louis ordonne la réalisation de l'escalier qui porte son nom aujourd'hui. Dans les années 1250-1251, le donjon Sant-Jordi est en cours de construction, on réaménage aussi le Donjon Vieux et l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. Avec le traité de Corbeil (1258),
Peyrepertuse devient l'une des forteresses royales françaises
avancées sur la frontière du royaume d'Aragon. Et,
en 1285, le château sert de résidence forcée
à des notables de Perpignan, lors de la guerre de Philippe
le Hardi contre les Catalans. En 1355, il est remis en état
de défense, et en 1367-1368, Charles V, roi de France, autorise
Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille,
à se réfugier dans le château après la
defaite de Navaretle. L'année 1542 voit Peyrepertuse sur
pied de guerre. Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare
du château au nom de la Réforme, il est pris et exécuté
avec quatre compliœs. Déclassé comme place frontière
par le traité des Pyrénées (1659), il perd
son intérêt stratégique. Peyrepertuse est alors
occupé par une faible garnison de «mortes-payes»
commandée par un officier subalterne, tout en conservant
un gouverneur nominal. Il est abandonné aux premières
années de la Révolution et vendu comme Bien National
en 1820. En 1950 commencent les premières campagnes de consolidation
du monument.
Les Gorges de Galamus : Au Nord, le site grandiose des "gorges de Galamus", site naturel classé et protégé, fut sans doute le premier lieu habité de Saint-Paul, nos ancêtres trouvant refuge dans les grottes calcaires qui percent à cet endroit les parois vertigineuses. Dans une profonde faille, l'Agly bouillonne et gronde à la grande joie des sportifs. Sur ses flancs abrupts s'accrochent courageusement le chêne vert, le gènevrier, la sabine et le cyclamen des Baléares, sous le regard perçant de l'aigle de Bonelli. La route sinueuse qui domine les gorges a séduit de nombreux publicitaires (Peugeot 206 S16,…). Au Sud, la "Clue de la Fou", cluse impressionnante, tranche la montagne en deux, tel un écho tellurique de Galamus. Cette brèche s'ouvre vers le Sud et le pont gallo-romain. (*) Mme Maria Riehl, 4 rue de Palmières,
66220 Prugnanes. Tél. 04.68.35.17.13. Fax. 04.68.59.13.59
(mairie). Courriel : maria.riehl@wanadoo.fr
Saint-Paul de Fenouillet
: Le centre ville de Saint-Paul, en forme typique "en parapluie"
voit ses rues converger vers l'église du XIVème siècle,
dédiée à Saint-Pierre. Les visiteurs remarqueront
son clocher habillé d'un campanile en fer forgé et
pourront contempler son très beau rétable du XVIIème
siècle parfaitement conservé. Du haut de son très beau clocher heptagonal, unique en Languedoc-Roussillon, une très belle vue panoramique s'ouvre à vos yeux : Galamus, la Clue de la Fou, la vallée de Saint-Paul et son vignoble. (*) http://accueil.paysan.free.fr/index.php?option=com_wrapper&Itemid=60
Site stratégique par excellence, le château de Puilaurens se dresse sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane, à 697 m d'altitude ; il verrouillait l'une des portes du Fenouillèdes et était l'un des 5 fils de carcassonne. Puilaurens fut pendant quatre siècles la forteresse la plus méridionale de France. Ce château, qui accueillit de
nombreuses personnalités cathares, fut surtout l'ultime citadelle
et le refuge inviolé des Seigneurs de Peyrepertuse et de
tous ceux qui vivaient dans la clandestinité. Au bout d'une allée rocailleuse,
on aborde les premiers éléments défensifs du
château, un dispositif et chicane qui compliquait l'accès
au château en cas d'attaque. Château pédagogique
par excellence, Puilaurens représente le site défensif
le plus complet.
Des châteaux Cathares, le château de Puivert est certainement l'un des mieux conservé. Il est aussi l'un des plus intéressants monuments du XIVe siècle. Avec son donjon haut de 35 mètres dans lequel quatre splendides salles se superposent, ses six tours de défense, cette forteresse domine l'ancien lac glaciaire de Puivert. Son donjon récemment restauré offre une vue sur la plaine du Quercorb au nord, à l'ouest Montségur dans les cimes des Pyrénées et à l'est, le pic de Bugarach. Par son immense basse-cour, le château de Puivert, nous rappelle les tournois et les joutes chers aux Chevaliers, et par sa fantastique salle des musiciens les chants récits et cours d'amour des plus grands troubadours des XIII et XIVe siècles. L'élite des Troubadours du
Pays d'Oc se rencontrait au château de Puivert en 1170 Peire
d'Auvergne y composa sa fameuse Galerie Littéraire. C'est
probablement en souvenir de ces troubadours que Thomas II de Bruyères
à l'occasion de l'édification du donjon, fit sculpter
dans la salle des musiciens sur le cul de lampe, huit personnages
porteurs d'instruments de musique du Moyen Âge, cornemuse,
tambourin, vielle ou viole, luthée, orgue portatif, psaltérion
triangulaire ornent ces chapiteaux. (*) http://www.gite-puivert.com/
19 route 117 - 11230 Puivert - 04 68 20 80 69
(*) http://www.gites-comus.com/gite_info.htm
Un site aussi singulier ne pouvait
laisser indifférentes les diverse civilisations qui l'ont
découvert. Ces qualités stratégiques, le caractère
insolite de son relief et les ressources minières de la région
ont été les facteurs d'implantation à différentes
époques. Cependant, il est difficile de définir les
occupations successives du sol: toutes s'étant succédées
sur l'unique plate-forme sommitaux. Un ensemble homogène de broyeurs, pendeloque, pointes de flèches et lames en silex, allènes et céramiques atteste une implantation à l'époque chasséenne ou Chalcolithique (environs entre 2400 et 1800 av. J.C). Les abris ou sépultures voisines apportent aussi le témoignage d'une occupation à proximité de l'Age de Bronze à l'age de Fer (de 1800 à 750 av. J.C). Les peuplades protohistoriques de l'oppidum du Mayne très voisin, ont vraisemblablement occupé le piton rocheux, tout comme les romains. Toutefois, les documents sont trop diffus pour pouvoir affirmer que l'implantation fut importante et permanente. Puis, aucun jalon jusqu'au XIIIe siècle, aucune pièce du haut Moyen-age ne viennent éclairer cette longue période qui, au début du XIIIe siècle laisse la ruine d'un édifice: «Montségur I». MONTSÉGUR AU MOYEN-AGE Les premiers documents relatifs à la mise en défense de la montagne nous apprennent qu'une communauté y était établie avant 1204. La partie sommitale de la montagne devait, alors être aménagée pour constituer des abris rudimentaires, avant de devenir permanentes; C'est à cette époque que le clergé cathare demanda à Raymond de Péreille de relever de ses ruines un édifice subsistant et mettre en défense «Montségur II». A partir de 1232, les cathares demandèrent de vivre dans le château. Tout porte à croire que les derniers renforcements des défenses furent effectués à cette époque. Montségur devint alors, le siège de leur église. en 1241, Raymond VII, comte de Toulouse, promit au roi de détruire le château, il y mit le siège sans conviction et sans résultats. Deux ans après, le concile de Béziers décide l'anéantissement de Montségur. Le siège débute au printemps. Et sous la conduite de Hugues de Arcis, sénéchal de Carcassonne et de Pierre Amiel archevêque de Narbonne, une importante armée prend position au pied de la montagne sans toutefois interrompre les contacts des assiégés avec l'extérieur. en novembre, Durand, évêque d'Albi, amène des renforts aux assiégeants. A la fin de l'année un groupe de croisés s'empare du poste de guet du Roc de la Tour et couvre l'armée qui s'implante sur la montagne. Elle gagne une pierrière qui, de la Barcane, menace les toitures du château. Le 1er mars 1244, une tentative de
sortie des assiégés échoue. Le lendemain c'est
la réddition. Une trêve de 15 jours leur est accordée
à l'issue de la quelle les militaires ne seront pas inquiétés
et les cathares choisiront de renoncer à leur foi ou de périr
dans les flammes d'un bûcher. Alors qu'un chantier est vraisemblablement ouvert pour reconstruire le château «Montségur III», comme le laisse supposer l'architecture que nous avons aujourd'hui sous les yeux que l'on peut dater de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, tandis que le village va peu à peu revenir s'installer au pied de la montagne. Vers 1332, une église fut érigée au pied de la montagne afin d'éviter une ascension pénible aux habitants du village. Au XIVe siècle, Montségur
servait encore de sentinelle et surveillait les éventuelles
infiltrations espagnoles qui pouvaient menacer, par revers, les
forteresses du Kercob et des Corbières. LA DÉSERTION DE MONTSÉGUR Vers 1496, le château était qualifié de «défensable», alors que le village devait être détruit durant les guerres de religion. Il fut reconstruit ainsi que son église vers la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, à l'emplacement où nous le trouvons aujourd'hui. Et le château semble alors, être abandonné définitivement. (*) http://www.montsegur.org/html/etapes.htm
L'avant-dernière étape poursuit la traversée du verdoyant Pays d'Olmes, pays de la laine de la corne, et fait découvrir les vestiges d'un des plus beaux châteaux médiévaux de l'Ariège, celui de Roquefixade, qui domine le village du même nom.
Sur la route reliant Foix à
Lavelanet, une falaise curieusement déchiquetée découpe
le paysage de la vallée de Lesponne. Longue de plus de cent mètres cette forteresse est divisée en deux enceintes: en bas, une cour entourée de courtines qui suivent la ligne de crête, en haut le château proprement dit, accessible par une sorte de sas fermé par deux portes en chicane, dominé par un donjon flanqué d’un corps de logis relativement spacieux, le tout bâti sur une arche qui enjambe une vaste faille de rocher, la fameuse «roca fissada» (roche fissurée). L’existence du château est attestée depuis 1034. Les premiers seigneurs connus sont les seigneurs de Pailhès, branche de la famille de Rabat, et ils portent tous le nom de Bernard Amiel de Pailhès. Pendant la croisade contre les Albigeois, ils combattent aux côtés du Comte de Toulouse et de Foix dont ils sont les vassaux. En 1278, le château est acheté par le roi qui assure l’entretien et le remaniement des fortifications, il y tiendra une garnison comportant un châtelain, un guetteur, un portier, douze sergents et des chiens de garde. En 1463, Louis XI restitue le château
à Gaston IV comte de Foix. Après avoir été une possession des de Caulet, en 1675 la châtellenie est vendue à Vital Guilhem de Lestang, baron de Celles, et elle restera dans la famille jusqu’à la Révolution avant de devenir bien national et racheté par la famille Darnaud qui le conservera jusqu’à sa cession pour le franc symbolique à la commune de Roquefixade. Les vestiges du châteaux les plus anciens datent du XIVe siècle, le donjon et l’enceinte ont été remaniés au XVe et XVIe siècles. La présence du village est au
moins aussi ancienne que le château mais il n’est mentionné
qu’au XIIIe siècle (Histoire du Languedoc). En 1246, Guillaume de Plaigne, l’un des principaux acteurs de l’Affaire d’Avignonet y vivait en famille. Mais l’histoire locale se fait l’écho, en 1205, du mariage de Corba de Lanta (parente des Villemur de Pailhès) avec Raimond de Péreille, défenseur de la citadelle de Montségur. De leur union naissent cinq enfants dont Esclarmonde qui périt sur le bûcher de Montségur. Le village est lui aussi brûlé et rasé par Simon de Montfort, il sera reconstruit sur ordre du roi en 1288 et le sénéchal de Carcassonne, Simon Briseteste y installe une bastide qui sera dotée la même année d’une charte de paréage. «La Bastide de Montfort (Roquefixade) fut élevée en 1288 par Simon Briseteste, sénéchal de Carcassonne, au pied du château de Roquefixade devenu chef-lieu de châtellenie royale après que le roi Philippe le Hardi l’eût acheté au comte de Toulouse dont il relevait mais eût aussi indemnisé le comte de Foix qui le revendiquait. Le château et sa petite bastide étaient désormais position stratégique de surveillance aux frontières du pays de Foix» Claudine Pailhès, conservateur des Archives Départementales de l’Ariège. (*) Le Relais des Pogs, cazal du dessus,
09300 ROQUEFIXADE (FRANCE)
L’histoire de FOIX remonte à plus de quinze mille ans… Les romains sont les premiers à apprécier le site et construisent un fort sur le piton rocheux. Au XIIème siècle, une vie urbaine se développe autour de l’abbaye Saint Volusien (849) et du château élevé avant l’an mil. Illustre propriétaire des lieux, Gaston Fébus le « Lion des Pyrénées » séjournera quelques temps au château comtal lors de visites sur ses terres. FOIX connaît son apogée
économique au XIVème. Elle doit son prestige à
son rôle de capitale comtale, toujours conservé, de
siège des Etats de FOIX et des Gouverneurs du Pays de FOIX.
C’est cet héritage glorieux qui lui permet d’être
choisie comme chef-lieu du nouveau département de l’Ariège
en 1790. (*)
http://www.ibishotel.com/ibis/fichehotel/fr/ibi/1429/fiche_hotel.shtml
Étape
13 : Toulouse - Carcassonne - 16 août 2007 Après avoir visité la ville de Toulouse nous nous rendrons à Carcassonne. (*) http://www.fuaj.org/aj/carcassonne/
Étape
14 : Carcassonne - 17 août 2007 Visite de la ville de Carcassonne (*) http://www.fuaj.org/aj/carcassonne/
Étape
15 : Carcassonne/Bruxelles - 18 août 2007 Départ de Carcassonne avec
Ryanair Flight FR8024 Depart CCF at 17:25 and arrive CRL at 19:00 (1) La description des étapes est tiré du livre "Le Sentier Cathare", Rando Editions (ISBN 2-84182-131-5) (2) Les commentaires et photos
sur les lieux proviennent des Offices de Tourisme et d'autres sites
forts intéressants. |
Prévoir pique-nique et boisson(s) lors des randonnées d'une journée. Les chiens ne sont pas admis. (Les grossiers personnages non plus !)
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