La Transcalestienne, ce n'est pas le tour du Mont-Blanc ou l'ascension de l'Everest bien que… le dénivelé positif total avoisine les 7800 mètres sur un peu plus de 290 kilomètres ! Chaque étape peut être parcourue, aisément, par un randonneur habitué à marcher 20 kilomètres et pouvant faire face à l'imprévu.
La Transcalestienne peut être parcourue en tronçon d'une journée ... ou plus ! Les étapes tiennent comptes des moyens de locomotion, principalement des gares, disponibles sur le trajet. Certains tronçons sont toutefois très difficiles d’accès en transports en commun.
Il existe de nombreux logements sur le parcours qui permettront aux randonneurs de découper leur itinéraire en fonction de leurs envies.
Vous pouvez rencontrer un chemin temporairement, ou définitivement, fermé. Il est prudent de toujours avoir, avec soi, les cartes IGN ou touristiques qui vous permettront de faire face à l'imprévu. Sachez toujours où vous vous trouvez par rapport à l’itinéraire !
Les chemins empruntés sont le plus souvent ceux de randonneurs et non de promeneurs : ils peuvent présenter des difficultés à un marcheur occasionnel. Mon expérience de pilote de groupes m'a montré que la différence entre 20 kilomètres et 25 kilomètres, c'est plus de 5 kilomètres pour celui qui n'a pas l'habitude de ces distances (et qui est mal chaussé!). Un chemin barré impose, parfois, quelques kilomètres de plus pour contourner l'obstacle. D’octobre à décembre, vous pourrez rencontrer des chemins temporairement barrés du fait des chasses. Ne prenez aucun risque et sachez doser vos efforts.
Priorité a été donnée aux chemins de terre. Ce qui veut dire que, en temps de pluie, ils peuvent devenir boueux. Les passages où la pierre affleure deviennent glissants par temps humide. Et en période de crue, certaines portions de chemins peuvent être tout simplement impraticables. Prudence doit être votre maître mot !
Certains "diverticules", ne sont à faire que si vous avez une bonne condition physique : n'oubliez pas que monter est plus facile que descendre.
Vous passerez devant de nombreuses curiosités géologiques dont l'accès peut s'avérer difficile. Les entrées de grottes peuvent vous donner l'envie d'aller voir "plus loin". Sachez que l'accès à ces grottes est réglementé et passer outre présente un sérieux risque : chaque année, des spéléologues confirmés sont confrontés à des difficultés.
Enfin, la Transcalestienne traverse des milieux vivants et le parcours est donc sujet localement à modifications. Les zones boisées notamment font l’objet d’une exploitation et le sentier bucolique peut devenir un large chemin défoncé. Tenez en compte lors de la lecture de ce topo guide amateur.
Il va de soi que pour réaliser ce parcours, l'auteur a emprunté des chemins existants en veillant bien à rester dans le domaine public. Une lettre a été adressée à chaque office de tourisme pour s’en assurer. Certains ont répondu positivement … d’autres pas encore (Nov 2013). Ce topo-guide est l'oeuvre d'un amateur, la decription des sentiers à suivre est donnée à titre purement indicatif tout comme le kilométrage et les dénivelés, et n'engage en aucun cas la responsabilité de l'auteur. Le randonneur parcourt l'itinéraire décrit sous sa propre responsabilité. Le randonneur reste seul responsable, non seulement des accidents dont il pourrait être victime, mais aussi des dommages qu'il pourrait causer à autrui tels que feux de forêts, pollutions, dégradations, etc.
La dernière mise à jour de ce descriptif date de 2017 pour les parcours principaux. Entre la prospection en 2012 et la finalisation en 2013 et la revue de 2017, certains chemins ont déjà bien changés (exploitation forestière).
Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.
Pilote de randonneurs pour l'ancienne section Rando Plus de l’ASBL Cercle Pégase (http://www.cerclepegase.be) créée en 1906, j’ai toujours été attiré par la beauté des paysages de ce que j’ignorais, à l’époque, être la Calestienne.
Après de multiples randonnées dans cette vaste région, je suis tombé, par hasard, sur le mot « Calestienne » !
Sur la toile, j’ai fini par découvrir ce qu’était la CALESTIENNE d’un point de vue géographique.
Il paraissait simple de relier les différentes villes mentionnées sur la carte au moyen de transports en communs. Pourquoi ne pas envisager un tracé qui, partant du nord de Louveigné (au départ, je pensais à Theux), permettrait de rejoindre, de gare en gare (ou presque), Chimay ou… au-delà.
Poursuivant mes recherches sur la toile, je suis tombé sur le site de M Jean-Luc van Belligen, http://www.fossiliraptor.be, qui m’amena à terminer ce périple à Rance, au musée du marbre. J’avais le début et la fin de la Transcalestienne.
Il m’a fallu, alors, reporter ce tracé linéaire sur les cartes IGN au 25000ème, en suivant le plus possible des chemins de terre tout en reliant les différents tronçons aux gares les plus proches.
Cependant subsistait une question importante : quelles étaient les limites exactes de la Calestienne ?
M Pierre BOMAL, à qui j’ai soumis le projet, m’a dirigé vers le SPW de Namur qui détenait les extraits de l’Atlas du Karts Wallon du CWEPSS (Commission Wallonne d’Etude et de Protection des Sites Souterrains - http://www.cwepss.org/) sur lesquels j’ai pu reporter les tracés: la Transcalestienne prenait corps !
A présent, il me fallait profiter de ce trajet pour découvrir les phénomènes karstiques : les grottes qui émaillent le parcours de la première à quasi la dernière étape, les chantoirs, les dolines, les pelouses calcicoles… que j’ai découverts au fil de mes recherches.
Les publications du CWEPSS m’ont aidé à mettre des noms et des images sur les différentes curiosités des extraits de l’Atlas du Karts Wallon.
Il ne me restait plus qu’à reconnaître les chemins préalablement dessinés sur les cartes IGN : plusieurs week-ends ont été nécessaires pour parcourir le brouillon du premier tracé. Chemins « perdus », propriétés privées et autres m’ont forcé à adapter le premier parcours.
D’autres week-ends et séjours ont été nécessaires pour peaufiner le tracé et arriver au deuxième brouillon. Pour certains passages, j’ai vérifié, auprès des autorités communales que ces lieux étaient bien publics et que nous avions l’autorisation de les emprunter : certaines forêts, bien que communales, sont interdites aux randonneurs. Ainsi est né le tracé final.
Les kilométrages et les dénivelés sont donnés à titre purement indicatif. Les traces GPS sont, en principe, fiables (au moment de la finalisation du parcours en 2013), même si de légères variations pourraient être notées. Ne vous fiez pas exclusivement au GPS pensez à prendre les cartes avec vous.
Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.
Remerciements très particuliers à Nadine PAULUS de m’avoir soutenu et accompagné au cours de la réalisation de ce projet.
Merci également à Chantal TELLIER et Sylvia LITEANU pour la relecture du parcours sur le terrain.
Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.
© 2013 Cercle Pégase ASBL