Etape 3 - Hamoir - Sy - Logne - Barvaux
Chemin de la Transcalestienne
Anticlinal
Depuis la Préhistoire, usage probable du site comme refuge. 862 : le roi de Lotharingie Lothaire II confirme la possession du lieu dénommé Lomna à l'abbaye de Stavelot. Vers 883 -885 : le château de Logne, mentionné pour la première fois, sert de retraite aux moines de Stavelot en fuite devant les Normands. 925 : rattachement de la Lotharingie à l'Empire Germanique 1138 : l'abbé Wibald fait procéder à une restauration et à une fortification générale du site. Une grosse tour donjon est construite au nord de la colline. Pour permettre le ravitaillement et l'établissement d'une garnison permanente, Wibald fonde le nouveau village de Logne au pied du château. C'est pourquoi l'ancien centre domanial établi à 800 mètres en amont dans le vallon de la Lembrée s'appelle aujourd'hui Vieuxville. 1427 :en proie à d'énormes difficultés financières, l'abbé Jean Godeschalc de Gueuzaine remet Logne en gage pour 4000 florins du Rhin à Everard II de la Marck, seigneur d'Arenberg. 1478 : occupation de la forteresse par le petit-fils d'Everard, Guillaume à la Barbe, seigneur de Lummen. Soutenu par la France, Guillaume(le Sanglier des Ardennes) utilise la place contre l'évêque de Liège Louis de Bourbon et contre les intérêts bourguignons aux Pays-Bas. 1480 : Maximilien d'Autriche, régent des Pays-Bas, s'empare de Logne. 1482 : Guillaume récupère le château et y installe comme capitaine son gendre, Jeannot le Bâtard. Logne devient un repaire de pillards. 1485 : exécution de Guillaume à Maestricht. Ses frères continuent la lutte et s'en prennent au nouvel évêque Jean de Homes. 1514 : Logne passe aux mains de Guillaume de Jametz, fils de Robert II de la Marck, seigneur de Sedan et neveu de Guillaume à la Barbe. 1521 : Robert II de la Marck, dit « le Diable », prend parti pour le roi de France François 1er. Il défie l'autorité de l'empereur Charles Quint. En représailles, celui-ci envoie une armée conquérir les places-fortes des la Marck. Du 20 avril au 1er mai, vingt canons bombardent Logne. La garnison décimée se rend et est exécutée. Le château est démantelé et Charles Quint interdit sa reconstruction. En mai 1521, la colline est rendue aux moines de Stavelot. Après 1521 : reconstruction des villages de la vallée à l'aide des matériaux prélevés sur les ruines. A Vieuxville, l'ancienne ferme abbatiale de la Bouverie reste un beau témoignage de l'architecture rurale du 16e siècle (monument classé abritant les objets découverts lors des fouilles du château). – Folder de l’ASBL Domaine de Palogne
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Belvédère de Bomal
Porche sur le chemin vers Bomal
LE CHÂTEAU DE BOMAL Ce château à été construit entre 1774 et 1776 en style classique par Jean-Baptiste de Hayme, bourgmestre de Liège en 1778 et 1786. Il a dédicacé son château à ses deux filles, Rosaline et Victoire en faisant graver sur une pierre leurs prénoms.
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GROTTE DU COLEOPTERE
Fréquentée notamment par les Magdaléniens (ils appartiennent à une civilisation préhistorique qui a duré environ 5 millénaires - environ de 15.000 à 9.000 avant notre ère) qui semblent provenir du Sud-Ouest de la France, où leurs peintures sur les parois de grottes comme Lascaux les ont rendus célèbres. Ils travaillèrent aussi l'ivoire de Mammouth. C'est dans cette matière qu'est confectionné un objet curieux qui a donné son nom à la grotte, le « Coléoptère ». Il s'agit d'un objet en ivoire poli et incisé; une face est plate, l'autre est bombée. L'objet est muni de deux perforations obliques destinées à le fixer sur un support. La partie inférieure est brisée; originellement, il devait avoir une forme ovale et mesurer environ 45 mm. Les premiers fouilleurs ont estimé que cet objet devait représenter un coléoptère. Actuellement, à la suite des travaux du Pr. A. Leroi-Gourhan, on croit qu'il s'agit plutôt d'un symbole sexuel féminin. http://www.levisiteur.be/PageGU-A/PageGU-A-GROTTE_COLEOPT-0100.htm |
LES PELOUSES CALCICOLES Centre de Recherche de la Nature, des Forêts et du Bois Direction de la Nature, de la Chasse et de la Pêche Conservation de la Nature Avenue Maréchal Juin, 23 à B-5030 GEMBLOUX (Belgique) Tél.: +32 (0) 81 62 64 20 - Fax : +32 (0) 81 61 57 27 E-mail : dncp.crnfb.dgrne@mrw.wallonie.be Les pelouses calcicoles (aussi appelées pelouses calcaires ou pelouses sèches sur calcaire) sont des formations végétales héliophiles, constituées majoritairement d'espèces graminoïdes, végétant sur des substrats secs et pauvres en éléments nutritifs, généralement riches en carbonate de calcium. Dans la majorité des cas, leur existence est liée au pâturage itinérant (pastoralisme). Une origine agropastorale En Belgique, l'extension
des parcours pastoraux a connu son apogée dans la première moitié
du XIXe siècle, époque où la surface historique minimale de la
forêt est atteinte. Le " bierdji " conduisait les animaux sur des secteurs différents, en fonction de la nourriture disponible. Sur le temps de midi, il menait son troupeau à l'ombre d'un bosquet où les animaux pouvaient ruminer (la " prandjîre "). Avec sa houlette, il coupait les broussailles qui avaient échappé à la dent des chèvres et les " mauvaises herbes " délaissées par les animaux et qui avaient de ce fait tendance à envahir les pâturages. Au printemps, par temps sec et légèrement venteux, il allumait des feux courants (les " chiraudes "). Le feu détruisait la litière sèche et libérait les sels minéraux contenus dans les fanes, favorisant la repousse printanière de l'herbe. Il détruisait aussi les jeunes plantules ligneuses. Le berger était ainsi responsable de l'entretien du paysage ouvert, propre aux régions connaissant ce type d'activité. Plusieurs raisons vont causer la régression puis la disparition de ce mode d'exploitation des ressources naturelles hérité des celtes et des romains. L'utilisation des engrais chimiques à partir de 1860-1870 et le droit d'enclosure permettent la création de pâturages permanents aux dépens des anciens parcours pastoraux. L'utilisation de laines produites outre-mer et l'apparition de nouvelles fibres textiles (coton) ont précipité la disparition des troupeaux de moutons. Les activités de production se concentrent sur les sols les plus propices et les terrains les plus ingrats sont abandonnés. Les vastes surfaces non valorisées par l'agriculture ont été laissées à leur évolution naturelle et se sont progressivement reboisées ou ont été affectées à d'autres utilisations: reboisement à l'aide d'essences exotiques (pin sylvestre, pin noir d'Autriche), ouverture de carrières, urbanisation et seuls quelques fragments de ces milieux jadis si répandus nous sont parvenus. C'est un habitat dit « patrimonial » de grand intérêt pour la biodiversité. Pour ces raisons, en Europe, nombre de ces milieux sont classés en réserve naturelle. (http://www.life-heliantheme.eu/)
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