Etape 4 - Barvaux - Wéris - Soy - Hotton-Melreux
BARVAUX La naissance et l'histoire de Barvaux sont liées à l'Ourthe. Entre le XVe siècle et le XIXe siècle, l'Ourthe est navigable de Barvaux jusqu'à Liège. Grâce à son pont, qui en fait un nœud de communication régionale, le site devient le point de départ d'un trafic de bateliers vers Liège. La présence de minerai de fer et de plomb dans le sous-sol de la région permet le développement de fourneaux et de forges qui exportent leur production vers Liège. Au XIXe siècle, l'abandon du projet de canal Meuse et Moselle et l'apparition du chemin de fer mettent fin à la batellerie sur l'Ourthe.
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Dolmen de Wéris
WERIS Le nom de Wéris trouverait son origine dans le vieux nom Wedericia villa signifiant « l'habitation de Wederic ». Le point de départ de la découverte du village, de la région et du site mégalithique de Wéris est la Maison des Mégalithes, située sur la Place Arsène Soreil. Cet espace d’accueil convivial propose un musée, où on trouvera une information claire sur les dolmens et les menhirs et sur leurs constructeurs, de quoi rendre la balade instructive. A la cafétéria et sa terrasse ensoleillée, on dégustera la Dolménius, une bière artisanale ambrée qu’on ne trouve nulle part ailleurs. (http://www.weris-info.be). Le village est connu pour accueillir sur le plateau sur lequel il se trouve, entre les vallées de l'Ourthe et de l'Aisne, la plus importante concentration de mégalithes (dolmens, menhirs) du pays. Ces ouvrages sont essentiellement faits de poudingue. Le village possède en outre une magnifique église du XIe siècle, un château ferme du XVIIe siècle et plusieurs habitations en calcaire, en grès ou en colombage datant pour la plupart du XIXe siècle. L’église Sainte-Walburge de Wéris est le résultat d’une évolution complexe. Sur des éléments remontant à l’époque romane (XIe siècle et XIIe siècle), la construction a été remise au goût du jour aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, puis fortement restaurée dans le goût « archéologique » au début du XXe siècle. Simple dépendance de la paroisse de Tohogne, l’église Sainte-Walburge est remarquable par sa taille : ses trois nefs laissent supposer une fondation par le détenteur des droits seigneuriaux au XIe siècle, à savoir le comte de Durbuy.
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Dolmen d'Oppagne
Soy dépendait autrefois de la seigneurie de Durbuy et, au Moyen Age, avait un château où siégeait la "Haute Cour" de justice, fief direct, qui, au cours des siècles, appartint à diverses juridictions. Une grande partie de l'ancien château a été démoli, on ignore à quelle époque. On trouve de nombreuses traces d'anciennes fondations contiguës à la partie existante qui constitue aujourd'hui une très belle et importante ferme. On voit encore la prison située dans la partie nord des bâtiments, au-dessus d'une voûte avec porte cochère qui sert d'entrée dans la cour. Extérieurement, et au-dessus de cette voûte, se trouve une pierre avec armoiries portant la date de 1717.Dans l'ancien château, il existe une remarquable crémaillère, probablement du XVe siècle, d'un fort beau travail et bien conservée (http://www.erezee.be/Commune_Soy.htm)
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La porte néolithique d’Aïve
TI-CHATEAU Le village fut à l'époque romaine vraisemblablement une localité importante puisqu'elle était défendue par un oppidum que l'on a appelé "camp gaulois", "camp romain", "camp mérovingien". Ce sont d'ailleurs des vestiges de l'époque mérovingienne qui y sont découverts soit accidentellement soit lors de fouilles. Ce camp retranché, où l'on peut encore voir les doubles murailles côté est, s'appelle "Ti-Château" ou en wallon "Ti-Chesté". Il s'agit d'un promontoire rocheux situé à l'est du village actuel. Sur la face nord était construit le premier village de Hotton. Un peu plus bas, toujours sur le versant nord, à l'emplacement du cimetière actuel, ont été découvertes des tombes mérovingiennes.
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HOTTON Hottine en 1187, Hoton en 1222, Hotoin en 1265 et, cependant déjà Hotton sur un document de 1242, signifierait habitation sur la hauteur. Il est certain que les plus anciennes habitations de Hotton se trouvent dans la rue Haute. Hotton, plein-fief du comté de La Roche jusqu'au 16è siècle, puis seigneurie du comté de Montaigu jusqu'en 1791, paraît avoir eu une importance stratégique depuis des siècles
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