Etape 8 - Han-sur-Lesse - Belvaux - Wellin
KM 0,9 - LA GROTTE DE HAN
A environ 1,7 km au sud-est de l’église de Han-sur-Lesse, la Lesse entre sous terre au Gouffre de Belvaux (perte). Elle parcourt environ 2 km au sein du Massif de Boisne et revient à l’air libre au Trou de Han (résurgence) situé approximativement à 600 m au sud-est de l’église de Han-sur-Lesse. L’ancien cours de la Lesse, devenu quasi fossile, se distingue très bien dans le méandre dit de la Chavée. L’écoulement souterrain de la Lesse est à l’origine de plusieurs réseaux de salles et de galeries qui s’étendent sur quelques 15 km. Il s’agit du plus grand réseau karstique de Belgique. D’une grande richesse, il réalise une véritable synthèse du monde souterrain. Le parcours touristique de la grotte s’effectue à pied sur environ 3 km. La visite dure entre 1 h 30 et 1 h 45 minutes. La température à l’intérieur de la Grotte est fraîche toute l’année (13°) et l’humidité est importante. Le visiteur déambulera au travers de couloirs et de salles aux noms évocateurs. Il découvrira toutes les formes de concrétions que l’on connaît en milieu karstique : stalactites, stalagmites, colonnes, draperies. La plus importante concrétion de la visite touristique, dénommée « Le Trophée » mesure 7 m de hauteur avec une circonférence d’environ 20 m. Cette énorme masse stalagmitique est surmontée de draperies qui tombent d’une voûte de 20 m de hauteur. Le visiteur découvrira aussi, dans certaines salles, des éboulis qui témoignent d’effondrements survenus il y a des milliers d’années. Sur ces blocs effondrés, se sont formées des concrétions de plusieurs milliers d’années. Par exemple, la plus grande salle de la grotte, la Salle du Dôme, est jonchée d’éboulis sur lesquels se sont formés d’énormes stalagmites. Cette salle mesure 62 m de hauteur, 145 m de long en diagonale et son volume est estimé à 124 000 mètres cubes. Une autre salle, dénommée la Salle d’Arme, est particulièrement impressionnante. C’est la deuxième plus grande salle de la grotte traversée par la rivière. A cet endroit, on se trouve à 110 m sous terre, pratiquement sous le sommet de la montagne. De grandes draperies de plus de deux mètres de hauteur, pendent sous une immense voûte de plus de 60 m de longueur. Cet espace immense est mis en valeur par un spectacle « Son et lumière » qui permet également d’apprécier l’acoustique exceptionnelle des grands espaces souterrains. La tradition veut que l’on tire un coup de canon. Il servait autrefois à entendre les échos de la caverne et surtout à en chasser les mauvais esprits. Cet endroit était un lieu de pèlerinage. Les objets, souvent précieux, jetés à l’eau, témoignent de ce culte envers la rivière ou envers les divinités de la Grotte et sont exposés dans le « Musée du Monde Souterrain » au centre du village. (Géologie & Tourisme)
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LA LESSE
RESTEIGNE
CHANLY
La première écriture connue du nom de Chanly date du 2 octobre 925 ou 926, sous la forme "Cansleum" (accusatif latin de "Cansleus"). Les chanoines Doyen et Roland dans la notice relative à Chanly, publiée dans "Les Communes Luxembourgeoises", ensemble de volumes dit le "Tandel" (1893), relatent d'autres graphies ultérieures: "Kanlui" ou "Kanliu" (1105) et "Chanliu" (1465). Maurice Bologne avance la thèse que le toponyme proviendrait du latin "cancelli, orum", signifiant: "grille", "espace entouré de barrières", "enclos". Jules Herbillon, dans "Les noms des communes de Wallonie", rapporte ces deux versions: "établissement dans la plaine" et "enclos" (http://www.chanly.be/village/origine.htm)
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WELLIN
Le document le plus ancien qui parle de Wellin date de l’an 747. À cette époque, le village portait le nom de Wandalino (circa 947 Watlino, 1104 Welin - Propriété de Wandilo, anthroponyme germanique) Anciennement, le noyau historique de Wellin se situait autour de l’église. Il est alors délimité par une enceinte et un large fossé défensif. La muraille devait comporter au moins deux portes. Plus tard, le faubourg s’est développé et l’hôtel de ville (construit en 1889) est devenu le centre du village avec son grand carrefour routier.
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Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.
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