Etape 7 - Jemelle - Rochefort - Eprave - Han-sur-Lesse
Pire-au-Tonneau |
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GROTTE DE LORETTE ROCHEFORT La Grotte de Lorette-Rochefort, découverte en 1865, fait partie du Domaine des Grottes de Han. Creusée par la Lomme, elle présente la particularité d’être assez verticale, contrairement à beaucoup de grottes de Belgique qui se développent préférentiellement selon l’horizontale. La visite d’une heure à une heure trente environ fera descendre à travers des grands blocs d’éboulis pour conduire, à 60 mètres sous terre, dans une grande salle dénommé « la Salle du Sabbat ». C’est de là que le guide fait s’envoler une petite montgolfière pendant que se déroule un spectacle son et lumière. Cette technique avait servi aux précurseurs à mesurer la hauteur de la salle. Pour ceux qui ont envie d’en savoir plus, un petit musée au « Val d’Enfer » présente le travail des scientifiques qui surveillent les mouvements qui affectent les calcaires dans lesquels la Grotte de Lorette a été creusée et propose un film inédit « Vidéokarst », sur les phénomènes tectoniques (Géologie & Tourisme).
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Point de vue |
Résurgence de la Lomme et la grotte d'Eprave |
HAN-SUR-LESSE
Han-sur-Lesse a eu différents noms au fil du temps. À partir de 1139, le petit village s'appelait Ham, dès 1266 Han Sur Lesche, dès 1465 Han Sur Lece et à partir de 1528 Ham sur lez. Beaucoup de villes et villages possèdent comme préfixe ou suffixe le mot Han ou Ham. Ces villages se trouvent toujours dans le méandre d'une rivière. Où est le méandre à Han-sur-Lesse ? L'ancien lit de la Lesse, dit « chavée de la Lesse », est encore utilisé par cette dernière lors de fortes crues. Les villageois disent que « les eaux tournent ». En réalité, elles tournent dans leur ancien lit autour de la montagne, car le « gouffre de Belvaux », qui est l'entrée de la Lesse dans les grottes, ne peut absorber toute l'eau. La rivière sortie de son lit y revient à la sortie des grottes. Le parcourt par l'ancien lit et le retour à l'actuel dessinent donc bien deux méandres, le village se trouvant dans le second. L'entrée du « gouffre de Belvaux » a été noté par le général de Hoowen sur une de ses litogravures comme le « trou du Han » et non pas « trou de Han », car il formait un trou dans le premier han de la rivière s'engouffrant dans les grottes.
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Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.
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