Hamoir - Sy - Logne - Bomal
BOMAL
Différentes étymologies sont proposées : Boumela (1104), Bomella (1109), Bumalia (1252), Boumalle (1253), puis, plus près de chez nous, Boumale. Après, nous ferons confiance à Carnoy qui suppose : baut-mala : 'mallum aux guerriez', tribunal des guerriers. Bologne, lui, donnerait ses faveurs à 'Bodumala' : la colline aux corneilles. Les trouvailles de la grotte du Coléoptère à Juzaine témoignent d'une occupation humaine aux environs de Bomal depuis le Paléolithique. On a également mis au jour des sépultures romaines tardives et mérovingiennes à Bomal et Juzaine. En 1109, Raimbaud comte de Mussy (les ruines du château de Mussy sont au bord de la Chiers, près de Longuyon), fait don de l'alleu de Bomal à l'abbaye de Saint-Hubert. L'abbaye en vend une partie et concède le reste en vouerie. Les abbés de Saint-Hubert gardent au cours des siècles une Cour Saint-Hubert (un tribunal) à Bomal-la-Grande et partagent pendant très longtemps la collation (le droit de nomination des curés) de l'église avec les seigneurs locaux. Au XVIe siècle, Bomal contribue à l'importante activité métallurgique qui se développe dans la région de Durbuy : des fourneaux et forges sont actifs à la Bretée, à la Mockerie, à Bomal et à Juzaine.
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