Etape 5 - Hotton-Melreux - Grotte la Merveilleuse - Verdenne - Marche-en-Famenne
MELREUX
Un document de
la fin du XIIe siècle mentionne pour la première fois le village
de Melroit (ou Melleroit). Ancienne seigneurie de la famille
de Waha, et ensuite des Lardinois, Melreux est une très ancienne
paroisse qui fut démembrée au XVe siècle en vue d’ériger en paroisse
les villages environnants. |
Résurgence de l'Isbelle |
Les principaux acteurs du monde karstique (aven = chantoir)
La résurgence Après avoir traversé un massif calcaire à travers fissures, failles, galeries…. L’eau finit par ressortir à l’air libre à un niveau inférieur. Cette sortie d’eau, fréquente dans les paysages karstiques, est appelée résurgence.
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Vue du somment des Jardins de la Calestienne |
KM 6,7 - GROTTES DE HOTTON
Historique de l'exploitation touristique des grottes de Hotton Suite au grand retentissement dans la presse de l'importante découverte spéléologique réalisée dans le front de taille de la carrière de Hotton le 29 novembre 58, et à la visite des lieux par diverses autorités politiques et civiles, il fut d'emblée question de classer ce site exceptionnel, et de le rendre accessible au public. Ce succès soudain inquiéta le carrier quand à la poursuite sereine de son activité, et il décida en 1959 de fermer l'orifice d'accès. Mais grâce à la topographie de la grotte réalisée avant la fermeture, les membres du Spéléo Club de Belgique savaient qu'une lointaine salle du réseau supérieur se trouvait très près de la surface du plateau, en dehors de la propriété du carrier. II n'était hélas pas possible de la localiser précisément de l'extérieur. En 1961, profitant d'une réouverture involontaire de l'entrée suite à un tir de mine, une équipe courageuse et déterminée se laissa enfermer dans la grotte, rejoignit la salle en question et creusa au plafond, dans une cheminée naturelle remplie d'argile. Après des heures de travail exténuant ils percèrent au beau milieu des prés un nouvel accès,et par là une exploitation pouvait être entreprise. C'est ce que fit le propriétaire des lieux, et dès le 21 avril 1962 les grottes de Hotton devenaient accessibles au public. En 1964 la société anonyme "Grottes des 1.001 Nuits" se constituait elle a été locataire et exploitante du site jusqu'en 1994, date à laquelle elle achevait d'acquérir l'ensemble des terrains surplombant tout le réseau touristique. En 1997, étant dès lors propriétaire de tout le réseau aménageable, la société décida non seulement d'adapter l'outil aux besoins du tourisme moderne, mais aussi de révéler au visiteur davantage encore des beautés et de la grandeur du site. Les travaux prirent fin en 2003 par l'ouverture d'un jardin didactique de la Flore Calestienne. Histoire d'eaux Comment s'est formée la grotte de Hotton ?
L'action de creusement de l'eau s'est exercée principalement par une dissolution chimique lente de la roche calcaire (corrosion), et un peu par l'usure mécanique de l'eau contenant un peu de sable plus dur que le calcaire usant celui-ci par frottement (érosion). C'est donc l’eau qui a façonné les galeries, leur donnant tantôt un aspect lisse et régulier, tantôt des extraordinaires et envoûtantes formes déchiquetées, ciselées et découpées (dossier pédagogique www.grottesdehotton.be)
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Chemin de la Transcalestienne |
« cheminée » qui surplombe la paroi rocheuse |
MARCHE-EN-FAMENNE
Au début du Moyen Age, Marche n'était qu'un petit hameau, Marchette sur le ruisseau, l'une des dépendances à proximité de l'abbaye de Stavelot. Au XIIe siècle, ce territoire a fait partie du comté de La Roche. Il est idéalement situé, sur la route principale entre Namur et Luxembourg, et s'est rapidement transformé en une ville qui obtint sa charte au XIIIe siècle. À la fin de ce siècle, dans le véritable mode médiéval, il a acquis un système complet de murs défensifs avec les deux portes, une série de tours de guet et un donjon. La place du marché et les organisations religieuses, telles que les Carmes, couvent fondé en 1473, peuvent prospérer dans la ville close. Quand en 1555 Philippe II d'Espagne, fils de Charles Quint, hérite de son père l'empire, les libertés de l'Espagne aux dix-sept provinces du nord ont été réduites considérablement, donnant lieu à la Guerre de Quatre-Vingts Ans. Au lendemain de la pacification de Gand, Don Juan d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas et demi-frère de Philippe II, a accordé à la ville l'« édit perpétuel de 1577». Le décret a permis le départ des troupes espagnoles et la reconnaissance des libertés de la ville. La guerre a commencé à nouveau et Don Juan est mort un an plus tard, près de Namur. Le château et ses murs défensifs ont été démantelés à la fin du XVIIe siècle sur les ordres de Louis XIV de France. Un siècle plus tard, les troupes françaises révolutionnaires sont entrées dans la ville et ont fermé le couvent.
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LES PELOUSES CALCICOLES
Centre de Recherche de la Nature, des Forêts et du Bois Direction de la Nature, de la Chasse et de la Pêche Conservation de la Nature Avenue Maréchal Juin, 23 à B-5030 GEMBLOUX (Belgique) Tél.: +32 (0) 81 62 64 20 - Fax : +32 (0) 81 61 57 27 E-mail : dncp.crnfb.dgrne@mrw.wallonie.be Les pelouses calcicoles (aussi appelées pelouses calcaires ou pelouses sèches sur calcaire) sont des formations végétales héliophiles, constituées majoritairement d'espèces graminoïdes, végétant sur des substrats secs et pauvres en éléments nutritifs, généralement riches en carbonate de calcium. Dans la majorité des cas, leur existence est liée au pâturage itinérant (pastoralisme). Une origine agropastorale En Belgique, l'extension
des parcours pastoraux a connu son apogée dans la première moitié
du XIXe siècle, époque où la surface historique minimale de la
forêt est atteinte. Le " bierdji " conduisait les animaux sur des secteurs différents, en fonction de la nourriture disponible. Sur le temps de midi, il menait son troupeau à l'ombre d'un bosquet où les animaux pouvaient ruminer (la " prandjîre "). Avec sa houlette, il coupait les broussailles qui avaient échappé à la dent des chèvres et les " mauvaises herbes " délaissées par les animaux et qui avaient de ce fait tendance à envahir les pâturages. Au printemps, par temps sec et légèrement venteux, il allumait des feux courants (les " chiraudes "). Le feu détruisait la litière sèche et libérait les sels minéraux contenus dans les fanes, favorisant la repousse printanière de l'herbe. Il détruisait aussi les jeunes plantules ligneuses. Le berger était ainsi responsable de l'entretien du paysage ouvert, propre aux régions connaissant ce type d'activité. Plusieurs raisons vont causer la régression puis la disparition de ce mode d'exploitation des ressources naturelles hérité des celtes et des romains. L'utilisation des engrais chimiques à partir de 1860-1870 et le droit d'enclosure permettent la création de pâturages permanents aux dépens des anciens parcours pastoraux. L'utilisation de laines produites outre-mer et l'apparition de nouvelles fibres textiles (coton) ont précipité la disparition des troupeaux de moutons. Les activités de production se concentrent sur les sols les plus propices et les terrains les plus ingrats sont abandonnés. Les vastes surfaces non valorisées par l'agriculture ont été laissées à leur évolution naturelle et se sont progressivement reboisées ou ont été affectées à d'autres utilisations: reboisement à l'aide d'essences exotiques (pin sylvestre, pin noir d'Autriche), ouverture de carrières, urbanisation et seuls quelques fragments de ces milieux jadis si répandus nous sont parvenus. C'est un habitat dit « patrimonial » de grand intérêt pour la biodiversité. Pour ces raisons, en Europe, nombre de ces milieux sont classés en réserve naturelle. (http://www.life-heliantheme.eu/)
Hélienthème
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